C'est parti pour la 10ème Route du Rhum Destination Guadeloupe

Le départ de la 10ème édition a été donné comme prévu ce dimanche à 14h, heure de Paris, sous un ciel gris et par un vent assez fort. C'est Lionel Lemonchois, sur Prince de Bretagne, qui est passé en tête au cap Fréhel.
Un départ fidèle à la tradition de la Route du Rhum : des centaines de bateaux accompagnateurs sur le plan d'eau, des milliers de spectateurs à la pointe du Grouin puis au cap Frehel et un ciel gris et pluvieux dans lequel se succèdent de gros grains qui balayent la flotte. Images, tout simplement magiques. 

Demi-surprise à Frehel


Les ultimes, les plus grands trimarans, ont fait la course en tête dans les premiers milles. Sidney Gavignet (Oman) et Thomas Coville (Sodebo)  ont pris successivement la tête, mais au passage symbolique du cap Frehel, c'est Lionel Lemonchois (Prince de Bretagne) qui est passé le premier. Le vainqueur 2006 et à l'heure actuelle détenteur du record de rapidité dans la course (7 jours et 17 heures) a ravi son sponsor, qui a tout de même la prudence de ne pas oublier qu'il reste un océan à traverser. Le Prince n'est pas encore roi ! 

Dans la catégorie Imoca (les monocoques de 18,28 mètres, c'est François Gabart (Macif) qui est passé en tête à Frehel.

Les Guadeloupéens

Du côté des six Guadeloupéens (4 en Class 40, 2 en classe Rhum), pas encore de classement. Mais il semble que Nicolas Thomas (Guadeloupe Grand Large / 1001 Piles batteries) a pris un bon départ. Quelques minutes après 14 heures, le skipper saintois était en deuxième position de la flotte derrière le grand favori Sébastien Rogues (GDF Suez). Au classement de 16h, c'est à dire deux heures après le départ, Nicolas Thomas était 3ème !

classement de 16h class 40



En revanche, Luc Coquelin qui était l'un des favoris dans la catégorie Rhum, n'est passé qu'en 9ème position à Frehel. Son Guadeloupe Dynamique est sans doute handicapé par l'incident survenu dimanche matin, à quelques heures du départ de la  course. Il a été heurté par un bateau de plongée. Son bout-dehors a été endommagé, comme le montre ce tweet :


Pour suivre régulièrement les classements des différentes catégories, rendez-vous sur le site officiel de la course. 



Un front à venir

Les skippers ne vont pas avoir le temps de s'amariner : dans les heures qui viennent ils vont devoir affronter le passage d'un front perturbé actif. Il se traduira par des rafales de vents à 45 nœuds (près de 90 km/h) et des creux de 4 mètres. Une première épreuve qui pourrait faire des dégâts dans la flotte des 91 bateaux en course !