Après six titres de Champion du Monde, le boxeur Guadeloupéen raccroche les gants. Vendredi soir en région parisienne, Jean-Marc Mormeck a perdu son « ultime défi » face à Mateusz Masternak. C'est une page qui se tourne pour celui qui prendrait bien la présidence de la Fédération Française de Boxe.
"Je n’ai pas de regrets, j’ai perdu contre quelqu’un qui a bien boxé, je pars avec les honneurs. Je suis fier de ma carrière", commente Jean-Marc Mormeck après un combat dans la catégorie des lourds-légers, face au polonais Mateusz Masternak.
Serein à sa descente du ring, le boxeur Guadeloupéen âgé de 42 ans plaisante même : "Oui, je me suis bien fait dérouiller ! Il m’a touché par moment mais mon expérience m’a permis de rester debout et de m’accrocher".
Pourtant, au Palais des Sports d’Issy-Les-Moulineaux (92), près de Paris, tout avait bien commencé pour Jean-Marc Mormeck. Ovationné par son public à sa montée sur le ring, déterminé, le Guadeloupéen donne le ton dès le premier round. Des directs puissants et des crochets percutants, Jean-Marc Mormeck bouscule son adversaire. Mais ce dernier n’est pas en reste.
Avec quinze ans de moins, Mateusz Masternak affiche un dynamisme éreintant pour son rival. Uppercuts, crochets, directs, les coups s’enchaînent entre les deux hommes et le public s’enflamme. Mateusz Masternak pose le genou à terre, à deux reprises.
La cloche retentit, le round 6 est lancé. C’est à nouveau parti pour trois minutes de combat. Cette fois, Jean-Marc Mormeck faiblit. Gêné par une crampe au mollet et moins mobile, il a une sérieuse baisse de régime. Le polonais en profite et malmène son adversaire aux quatre coins du ring.
Les rounds se suivent : 7, 8, 9. Une seule minute de récupération les séparent, le temps de se rafraîchir, d’entendre son coach, d’ajuster ses gants, puis il faut repartir. Jean-Marc Mormeck souffre.
A la dernière reprise, le boxeur Guadeloupéen revient dans le combat. Round 10 : Jean-Marc Mormeck est porté par le public. La salle est debout pour l’encourager mais cela ne suffit pas. Après un rapide calcul, les juges accordent la victoire à Mateusz Masternak (99-92, 95-95, 98-92).
Jean-Marc Mormeck l’avait dit : ce combat était un ultime défi. Une victoire lui ouvrait les portes d’un dixième Championnat du Monde, en cas de défaite il mettrait un terme à sa carrière. Le combat est terminé. Le boxeur Guadeloupéen prend alors le micro sur le ring, pour demander au public d’acclamer son adversaire. « Applaudissez-le, respectez-le ». De quoi faire taire les quelques sifflets qui retentissent dans la salle.
Jean-Marc Mormeck remercie son public et le salue en se hissant aux quatre coins du ring. Il est plus de 22h. La foule scande « Merci Jean-Marc ».
"Peut-être que j’ai pêché par manque de combats, j’aurais peut-être dû en faire davantage avant de me mesurer à Mateusz, je ne sais pas, commente le sextuple Champion du Monde. Mais encore une fois je n’ai pas de regrets". De son côté, Mateusz Masternak avoue "malgré sa baisse de régime, Mormeck devenait dangereux. Je n’arrivais pas à avoir une défense correcte."
Que va-t-il faire après 19 ans de carrière chez les professionnels de la boxe ? Jean-Marc Mormeck a déjà des projets. Et pourquoi pas la présidence de la Fédération Française de Boxe ? Il veut présenter sa candidature et ne mâche pas ses mots sur l’équipe dirigeante actuelle. "Cette instance est une maison de retraite, il faut tout changer, affirme Jean-Marc Mormeck. Il y a un public pour la boxe, il y a des jeunes qui font ce sport, ils ont besoin d’être boostés, encouragés, il faut de l’organisation. Il faut faire connaître ce sport davantage, encourager les professionnels, et surtout faire changer les mentalités dans la Fédération". A peine descendu du ring, le boxeur semble déjà avoir trouvé son prochain combat.
Serein à sa descente du ring, le boxeur Guadeloupéen âgé de 42 ans plaisante même : "Oui, je me suis bien fait dérouiller ! Il m’a touché par moment mais mon expérience m’a permis de rester debout et de m’accrocher".
La puissance de Mormeck face à l’énergie de Masternak
Pourtant, au Palais des Sports d’Issy-Les-Moulineaux (92), près de Paris, tout avait bien commencé pour Jean-Marc Mormeck. Ovationné par son public à sa montée sur le ring, déterminé, le Guadeloupéen donne le ton dès le premier round. Des directs puissants et des crochets percutants, Jean-Marc Mormeck bouscule son adversaire. Mais ce dernier n’est pas en reste.
"Allez la #guadeloupe!" Lance un supporter de @JMMormeck pic.twitter.com/fkSQKy5ZkD
— La1ere.fr (@la1ere) 5 Décembre 2014
Avec quinze ans de moins, Mateusz Masternak affiche un dynamisme éreintant pour son rival. Uppercuts, crochets, directs, les coups s’enchaînent entre les deux hommes et le public s’enflamme. Mateusz Masternak pose le genou à terre, à deux reprises.
Round 6 : le tournant
La cloche retentit, le round 6 est lancé. C’est à nouveau parti pour trois minutes de combat. Cette fois, Jean-Marc Mormeck faiblit. Gêné par une crampe au mollet et moins mobile, il a une sérieuse baisse de régime. Le polonais en profite et malmène son adversaire aux quatre coins du ring.
Les rounds se suivent : 7, 8, 9. Une seule minute de récupération les séparent, le temps de se rafraîchir, d’entendre son coach, d’ajuster ses gants, puis il faut repartir. Jean-Marc Mormeck souffre.
A la dernière reprise, le boxeur Guadeloupéen revient dans le combat. Round 10 : Jean-Marc Mormeck est porté par le public. La salle est debout pour l’encourager mais cela ne suffit pas. Après un rapide calcul, les juges accordent la victoire à Mateusz Masternak (99-92, 95-95, 98-92).
« Applaudissez-le, respectez-le »
Jean-Marc Mormeck l’avait dit : ce combat était un ultime défi. Une victoire lui ouvrait les portes d’un dixième Championnat du Monde, en cas de défaite il mettrait un terme à sa carrière. Le combat est terminé. Le boxeur Guadeloupéen prend alors le micro sur le ring, pour demander au public d’acclamer son adversaire. « Applaudissez-le, respectez-le ». De quoi faire taire les quelques sifflets qui retentissent dans la salle.
Jean-Marc Mormeck remercie son public et le salue en se hissant aux quatre coins du ring. Il est plus de 22h. La foule scande « Merci Jean-Marc ».
un mot : MERCI
— Jean-Marc Mormeck (@JMMormeck) 5 Décembre 2014
"Peut-être que j’ai pêché par manque de combats, j’aurais peut-être dû en faire davantage avant de me mesurer à Mateusz, je ne sais pas, commente le sextuple Champion du Monde. Mais encore une fois je n’ai pas de regrets". De son côté, Mateusz Masternak avoue "malgré sa baisse de régime, Mormeck devenait dangereux. Je n’arrivais pas à avoir une défense correcte."
Une candidature à la Fédération Française de Boxe
Que va-t-il faire après 19 ans de carrière chez les professionnels de la boxe ? Jean-Marc Mormeck a déjà des projets. Et pourquoi pas la présidence de la Fédération Française de Boxe ? Il veut présenter sa candidature et ne mâche pas ses mots sur l’équipe dirigeante actuelle. "Cette instance est une maison de retraite, il faut tout changer, affirme Jean-Marc Mormeck. Il y a un public pour la boxe, il y a des jeunes qui font ce sport, ils ont besoin d’être boostés, encouragés, il faut de l’organisation. Il faut faire connaître ce sport davantage, encourager les professionnels, et surtout faire changer les mentalités dans la Fédération". A peine descendu du ring, le boxeur semble déjà avoir trouvé son prochain combat.