Aimé Césaire a été étudiant, en prépa littéraire, au Lycée Louis le Grand à Paris, au début des années 1930. C'est entre ces murs qu'il rencontra Léopold Sédar Senghor.
En 1931, Aimé Césaire, âgé de tout juste 18 ans, quitte sa Martinique natale pour s'installer à Paris. Élève brillant, boursier, il intègre le Lycée Louis le Grand en hypokhâgne.
Au long des quatre ans que durent la formation, il étudie le français, le grec, le latin, l'histoire, la géographie et la philosophie. Il découvre et a un coup de coeur pour la poésie d'Arthur Rimbaud.
C'est entre les murs de cette institution du Quartier latin qu'il rencontre celui qui deviendra président du Sénégal : Léopold Sédar Senghor.
Alors que le jeune Martiniquais sort du bureau du proviseur où il venait de s'inscrire, il croise l'étudiant sénégalais. Plus âgé que lui, Senghor achève sa khâgne. Il l'interpelle, les présentations sont faites, et Senghor lui déclare que "Bizut, tu seras mon bizut".
Cet échange, banal entre deux étudiants de classe préparatoire, marquera le début d'une longue amitié, et de nombreux échanges intellectuels entre les deux hommes. Ensemble, ils élaboreront la "négritude".
C'est également pendant ses années à Louis le Grand qu'Aimé Césaire se lance dans l'engagement politique. En 1934, le gouvernement prévoit de durcir les conditions d'accès et de versement des bourses pour les étudiants.
Nombre d'étudiants martiniquais à Paris sont boursiers. Ils comptent sur l'Association des étudiants martiniquais pour les défendre face au gouvernement. Mais sa direction est peu efficace. Aimé Césaire en prend alors la tête et, tout en préparant le concours d'entrée à l'Ecole normale supérieure, parvient à faire changer la position gouvernementale.
En 2009, le Lycée a rendu hommage à Aimé Césaire en installant une plaque gravée à son nom. Elle est accrochée dans une salle de classe, à côté de celle de Léopold Sédar Senghor.
Au long des quatre ans que durent la formation, il étudie le français, le grec, le latin, l'histoire, la géographie et la philosophie. Il découvre et a un coup de coeur pour la poésie d'Arthur Rimbaud.
C'est entre les murs de cette institution du Quartier latin qu'il rencontre celui qui deviendra président du Sénégal : Léopold Sédar Senghor.
Alors que le jeune Martiniquais sort du bureau du proviseur où il venait de s'inscrire, il croise l'étudiant sénégalais. Plus âgé que lui, Senghor achève sa khâgne. Il l'interpelle, les présentations sont faites, et Senghor lui déclare que "Bizut, tu seras mon bizut".
Cet échange, banal entre deux étudiants de classe préparatoire, marquera le début d'une longue amitié, et de nombreux échanges intellectuels entre les deux hommes. Ensemble, ils élaboreront la "négritude".
C'est également pendant ses années à Louis le Grand qu'Aimé Césaire se lance dans l'engagement politique. En 1934, le gouvernement prévoit de durcir les conditions d'accès et de versement des bourses pour les étudiants.
Nombre d'étudiants martiniquais à Paris sont boursiers. Ils comptent sur l'Association des étudiants martiniquais pour les défendre face au gouvernement. Mais sa direction est peu efficace. Aimé Césaire en prend alors la tête et, tout en préparant le concours d'entrée à l'Ecole normale supérieure, parvient à faire changer la position gouvernementale.
En 2009, le Lycée a rendu hommage à Aimé Césaire en installant une plaque gravée à son nom. Elle est accrochée dans une salle de classe, à côté de celle de Léopold Sédar Senghor.