Archives d'Outre-mer : OVNI et rencontres du Troisième type à La Réunion

Dans les Outre-mer, c'est à La Réunion que l'on compte le plus de témoignages sur ces objets non identifiés, ces ovni. Le terme a été inventé en 1952, par un officier américain, Edward, J. Ruppelt, afin de remplacer celui de "soucoupe volante", utilisé en 1949, pour décrire un objet volant d'origine inconnue, dont la forme rappelait une assiette, ou une soucoupe.

En 1968, une rencontre surprenante a lieu à la Plaine des Cafres. Luce Fontaine, agriculteur, dit avoir rencontré des êtres venus d'ailleurs, qu'il surnomme Baba Michelin. Son cas est resté très célèbre dans l'histoire des apparitions d'OVNI. En 2018, on se souvient de cette affaire survenue cinquante ans plus tôt.

Regardez le reportage de Réunion 1ère, le 31 juillet 2018 :

Dans les années 70, une recrudescence des observations

En 1975, à Petite-Ile, Antoine Séverin fait part d'une rencontre avec des "êtres" qu'il dit avoir vu sortir d'une nef "en forme d'oeuf coupé en deux". Traumatisé et secoué, le jeune homme est atteint de cécité temporaire, ou encore d'évanouissements. Une équipe de l'Office et Radio Télévision Française, l'ORTF, va d'ailleurs assister en direct à une crise, alors que le jeune homme leur montre le lieu de la rencontre.

Un reportage de l'ORTF, en 1975, rediffusé pour les 40 ans de RFO Réunion, le 31 janvier 2005 :

La liste des observations et incidents est longue. Ces phénomènes trouvent souvent des explications d'ordre scientifique, en lien avec la météorologie ou l'astrophysique. Mais l'insolite et l'inexpliqué font toujours rêver. En 2005, une "photo" d'ovni, agite une fois de plus, la communauté de ceux qui ne croient pas et de ceux qui veulent y croire…

Un reportage diffusé le 25 août 2005, sur Réunion 1ère :

En France, ces phénomènes sont soigneusement consignés par la gendarmerie, dès la fin des années 1940. Des enquêtes sont menées à chaque apparition, et des rapports établis, une particularité française. La gendarmerie préfère évoquer des phénomènes aérospatiaux non identifiés (PAN), et travaille en étroite relation avec le Groupe d'études et d'information sur les phénomènes aérospatiaux non identifiés (GEIPAN), hébergé par le Centre National d'études spatiales, le CNES. Le Service historique de la Défense, du ministère des Armées, possède un vaste fond concernant les observations d'OVNI sur le territoire français, il se nomme d'ailleurs le "Fonds OVNI".