Emmanuel Macron a annoncé mardi, devant les Assises de la mer à Montpellier, la commande de six nouveaux patrouilleurs pour surveiller ses espaces maritimes d'outre-mer et revendiqué avec force le "leadership maritime" en Europe, juste avant le sommet de l'Otan.
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"J'ai décidé, et c'est inscrit dans la loi de programmation militaire, de renforcer encore la protection de nos espaces maritimes. La commande de six nouveaux patrouilleurs outre-mer a été officiellement passée la semaine dernière par la ministre des Armées", a annoncé le président de la République Emmanuel Macron aux Assises de la mer.
"Nous nous dotons ainsi d'une capacité inégalée et jamais acquise jusqu'alors sur le plan maritime pour protéger nos espaces et d'assumer ce rôle de puissance maritime d'équilibre", a-t-il précisé.
"Nous sommes en train de construire une capacité maritime européenne", a-t-il déclaré, "j'assume que la France en ait pris le leadership". "Ça fait peut être peur à certains, ça en contrarie sans doute d'autres mais c'est en cours", a-t-il ajouté, peu avant de s'envoler pour un sommet de l'Otan à Londres placé sous haute tension.
Il a notamment cité la protection du détroit d'Ormuz, pour lequel il a expliqué avoir "demandé qu'une frégate soit en permanence pour surveiller nos navires et organisé une présence européenne, sans cela nos flux commerciaux et notre modèle économique en seraient profondément perturbés".
Il s'exprimait devant les Assises de la mer, grand rendez-vous annuel des professionnels français des secteurs maritimes à Montpellier, placée sous haute surveillance, avec un déploiement policier important dans toute la ville.
"Nous nous dotons ainsi d'une capacité inégalée et jamais acquise jusqu'alors sur le plan maritime pour protéger nos espaces et d'assumer ce rôle de puissance maritime d'équilibre", a-t-il précisé.
"Protéger l'océan est un impératif au moins aussi important que celui de la préservation de l'Amazonie, notre autre poumon"#AEM2019
— SGMer (@SGMer) December 3, 2019
Capacité maritime européenne
Grâce à ses façades maritimes ultramarines, "la France est la deuxième puissance maritime mondiale" et "la première puissance maritime d'Europe", a-t-il ajouté. D'où sa décision de "renouveler les capacités navales de nos armées" pour "combler les trous capacitaires inacceptables"."Nous sommes en train de construire une capacité maritime européenne", a-t-il déclaré, "j'assume que la France en ait pris le leadership". "Ça fait peut être peur à certains, ça en contrarie sans doute d'autres mais c'est en cours", a-t-il ajouté, peu avant de s'envoler pour un sommet de l'Otan à Londres placé sous haute tension.
Il a notamment cité la protection du détroit d'Ormuz, pour lequel il a expliqué avoir "demandé qu'une frégate soit en permanence pour surveiller nos navires et organisé une présence européenne, sans cela nos flux commerciaux et notre modèle économique en seraient profondément perturbés".
Europe de la défense
Le chef de l'Etat a rappelé plus globalement ses initiatives pour créer une défense européenne. "Il y a deux ans, on me disait, l'Europe de la défense ? Vous êtes un drôle. Mais le fonds de défense a été créé, l'initiative européenne de défense est une réalité, au-delà des huit du début, l'Italie et la Grèce" s'y joignent, a-t-il insisté.Il s'exprimait devant les Assises de la mer, grand rendez-vous annuel des professionnels français des secteurs maritimes à Montpellier, placée sous haute surveillance, avec un déploiement policier important dans toute la ville.