La compagnie aérienne australienne compte relancer la moitié de ses vols intérieurs à partir du 12 juin, en fonction des Etats dont beaucoup gardent, pour l’instant, leurs frontières fermées. Qantas va remplir les avions : pas de distanciation physique et le masque sera optionnel.
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Qantas veut reprendre progressivement ses vols intérieurs en Australie. Première étape, le 12 juin, avec la moitié des destinations si les Etats veulent bien ouvrir leurs frontières actuellement fermées. La compagnie compte tout faire pour rentabiliser ses activités et stimuler la demande. Mais ses mesures de prévention vis-à-vis du covid-19 sont plutôt controversées.
Des produits hygiéniques et des masques seront distribués. Mais le port de ces masques ne sera pas obligatoire. Ne pas rendre obligatoire la portée d’un masque à bord est déjà critiqué. Selon Mary Louise McLaws, épidémiologiste à l’université de Nouvelle-Galles du Sud, ce "n’est pas logique". "Bloquer le COVID-19 veut dire beaucoup de choses", explique-t-elle. "Quand on ne peut pas rester à la maison, ni pratiquer la distanciation, il faut éviter d’inhaler ou d’exhaler le virus grâce au port du masque." Selon elle, même si la distanciation était pratiquée, il faudrait le porter.
"Aller aux toilettes est un droit humain, tu ne peux pas empêcher les passagers d’y aller", poursuit la spécialiste, "je ne vois pas comment marcher dans le couloir pour aller aux toilettes n’augmente pas le risque. Donc il faudrait porter le masque."
Il n’y aura pas de siège vide. les dirigeants de Qantas arguent que maintenir la distanciation physique dans un avion n’est pas du tout pratique. "Selon l’association du transport aérien international, (IATA), si on ne remplit pas le siège du milieu, les tarifs vont augmenter de 50%” explique le PDG de Quantas, Alain Joyce, "mais même le fait d’enlever le siège au milieu ne nous laisse que 60 centimètres entre les passagers."
"Le risque d’attraper le coronavirus en avion est déjà très bas", insiste le directeur médical de la compagnie, le Dr. Ian Hosegood. "Cela grâce à plusieurs facteurs, le système de filtration de l’air dans la cabine, le fait que les passagers ne sont pas face à face, et les dossiers très élevés des sièges qui agissent comme une barrière."
"J’ai déjà proposé des vols à 11 euros", dit le PDG Joyce. "Le tourisme a besoin de deals, le retour des emplois en dépend. Il faudrait travailler avec des opérateurs touristiques pour pouvoir proposer des nuits d’hôtel très attractives."
Comme pour toutes les compagnies aériennes, la pente va être difficile à remonter après la crise du covid-19.
Le masque non obligatoire fait débat
Des produits hygiéniques et des masques seront distribués. Mais le port de ces masques ne sera pas obligatoire. Ne pas rendre obligatoire la portée d’un masque à bord est déjà critiqué. Selon Mary Louise McLaws, épidémiologiste à l’université de Nouvelle-Galles du Sud, ce "n’est pas logique". "Bloquer le COVID-19 veut dire beaucoup de choses", explique-t-elle. "Quand on ne peut pas rester à la maison, ni pratiquer la distanciation, il faut éviter d’inhaler ou d’exhaler le virus grâce au port du masque." Selon elle, même si la distanciation était pratiquée, il faudrait le porter."Aller aux toilettes est un droit humain, tu ne peux pas empêcher les passagers d’y aller", poursuit la spécialiste, "je ne vois pas comment marcher dans le couloir pour aller aux toilettes n’augmente pas le risque. Donc il faudrait porter le masque."
La distanciation pas pratique
Il n’y aura pas de siège vide. les dirigeants de Qantas arguent que maintenir la distanciation physique dans un avion n’est pas du tout pratique. "Selon l’association du transport aérien international, (IATA), si on ne remplit pas le siège du milieu, les tarifs vont augmenter de 50%” explique le PDG de Quantas, Alain Joyce, "mais même le fait d’enlever le siège au milieu ne nous laisse que 60 centimètres entre les passagers.""Le risque d’attraper le coronavirus en avion est déjà très bas", insiste le directeur médical de la compagnie, le Dr. Ian Hosegood. "Cela grâce à plusieurs facteurs, le système de filtration de l’air dans la cabine, le fait que les passagers ne sont pas face à face, et les dossiers très élevés des sièges qui agissent comme une barrière."
Des tarifs avantageux
Qantas va simplifier les repas à bord, améliorer le nettoyage des avions, et limiter tout mouvement à l’intérieur des appareils. Mais il faut des mesures incitatives pour attirer plus de clients et booster l’industrie du tourisme."J’ai déjà proposé des vols à 11 euros", dit le PDG Joyce. "Le tourisme a besoin de deals, le retour des emplois en dépend. Il faudrait travailler avec des opérateurs touristiques pour pouvoir proposer des nuits d’hôtel très attractives."
Comme pour toutes les compagnies aériennes, la pente va être difficile à remonter après la crise du covid-19.