Pendant presque un an, Isabelle Dupré a photographié la puissance et la grâce des danseurs de la troupe O Tahiti Nui. L’exposition "Un Pont entre deux cultures" est à découvrir jusqu’au 23 juin à la Délégation de la Polynésie, 28 bd Saint Germain à Paris.
D’un côté, il y a une enseignante parisienne, passionnée par la photographie et amoureuse de la Polynésie. De l'autre, les danseurs de la troupe O Tahiti Nui, attachés à leur culture et désireux de la faire découvrir aux Parisiens. La rencontre, devant l'objectif, du fenua et de Paris, deux univers qui se marient subtilement.
Fascinée par l’attachement profond des danseurs au fenua et leur amour sincère pour Paris, capitale bouillonnante, la photographe imagine une série de clichés qui met en scène « cette dualité, qui en même temps est un accord entre la tradition et la modernité. »
L’équipement est sommaire. Le danseur se change dans un coin, à l’abri des regards, mais exposé aux caprices de la météo parisienne. Isabelle Dupré se souvient : « on n’a pas eu de chance. Même en juillet, il a fait un froid de canard. Parfois, il a plu, on attendait une éclaircie. »
Un appareil photo et un flash pour matériel et pour décor, l’un des 37 ponts de la capitale, en pierre, en bois ou métallique, tantôt imposant, tantôt discret. Chaque cliché est unique et mélange un aspect de la capitale et la beauté des danseurs de Ori Tahiti. Comme une passerelle jetée par-dessus les océans.
►Regadez le reportage d'Angélique Le Bouter, Jean-Pierre Magnaudet et Philippe Hernando (France Ô) :
Des cours à la photo
Isabelle Dupré, la photographe, découvre la danse tahitienne au début des années 2000 lors d’un voyage en Polynésie. De retour à Paris, elle cherche un cours et tombe sur celui de Tahia Cambet, l’une des étoiles montantes de la troupe O Tahiti Nui.Fascinée par l’attachement profond des danseurs au fenua et leur amour sincère pour Paris, capitale bouillonnante, la photographe imagine une série de clichés qui met en scène « cette dualité, qui en même temps est un accord entre la tradition et la modernité. »
En costumes traditionnels dans le froid ou sous la pluie
Le projet débute en juillet 2015. Pour chaque danseur, Isabelle Dupré choisit un pont, en fonction de la personnalité du modèle, de sa tenue aussi, car la troupe a confectionné des costumes traditionnels. Les séances ont lieu au petit matin ou à la tombée de la nuit, quand la foule est la moins dense sur les passerelles qui enjambent la Seine.L’équipement est sommaire. Le danseur se change dans un coin, à l’abri des regards, mais exposé aux caprices de la météo parisienne. Isabelle Dupré se souvient : « on n’a pas eu de chance. Même en juillet, il a fait un froid de canard. Parfois, il a plu, on attendait une éclaircie. »
Un appareil photo et un flash pour matériel et pour décor, l’un des 37 ponts de la capitale, en pierre, en bois ou métallique, tantôt imposant, tantôt discret. Chaque cliché est unique et mélange un aspect de la capitale et la beauté des danseurs de Ori Tahiti. Comme une passerelle jetée par-dessus les océans.
►Regadez le reportage d'Angélique Le Bouter, Jean-Pierre Magnaudet et Philippe Hernando (France Ô) :