Changement climatique, des effets déjà visibles Outre-mer : en Polynésie, la mer grignote le littoral

Avec le changement climatique, la mer grignote le littoral en Polynésie ©Outre-mer la 1ère
Les effets du changement climatique sont déjà visibles sur le littoral des territoires ultramarins. D'ici 2050, des centaines d'habitants devront quitter leurs maisons. À Rangiroa ou à Papenoo, les Polynésiens voient l'eau se rapprocher inexorablement des habitations. C'est le dossier de l'hebdo Outre-mer du 26 avril 2024 diffusé sur France 24.

Des morceaux de terre arrachés par la mer. Au nord de la grande Tahiti, une vingtaine de foyers souffre de l'érosion côtière. Sur les portions dépendant du domaine public, la commune et le pays pourront intervenir mais pas sur les propriétés privées. Les îles basses des Tuamotu ne sont pas épargnées.  À Rangiroa, même côté lagon, les habitants assistent, impuissants, à la montée des eaux.
Aux Antilles, à La Réunion, à Mayotte, une étude démontre que d’ici 2050, le recul du trait de côte pourrait rendre des centaines de logements inhabitables. Le phénomène s’accélère aussi en Polynésie Française.

Le dossier de cette édition est signé Cybèle Plichart, Hubert Liao et Matua Hauata de Polynésie la 1ère. 

L'hebdo Outre-mer du vendredi 26 avril 2024

L'édition hebdomadaire, consacrée à l'actualité et la découverte des territoires français d'Outre-mer, est présentée ce vendredi par Laurence Théatin.  

Laurence Théatin présente l'Hebdo Outre-mer du 26 avril 2024

Retrouvez ici l'intégralité de cette édition de l'hebdo des Outre-mer.

Au sommaire 

  • Lutte contre la délinquance : un couvre-feu pour les mineurs. Le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer l'a ordonné. Face à l'augmentation de la violence armée des jeunes. Les mineurs sont désormais soumis à un couvre-feu à partir de 20h durant un mois renouvelable à Pointe-à-Pitre et dans certains quartiers de la ville voisine des Abymes. Quelle efficacité, comment est-il perçu ?  Kessi Weishaupt Tahi et nos confrères de Guadeloupe La 1ère. 

  • Les élections européennes.  La Guadeloupe est appelée à se rendre aux urnes le 8 juin.  L'Union européenne imprime sa marque dans le paysage local... Elle n'a pourtant jamais paru aussi loin pour les Guadeloupéens qui la boudent généralement sévèrement lors du scrutin. Jean-Michel Mazerolle et Rudy Rilcy. 

  • Coopération avec l'Azerbaïdjan  : l'accord signé sème le trouble. Un mémorandum de coopération avec l'Assemblée Nationale de l'Azerbaïdjan a été signé par une élue indépendantiste au nom du Président FLNKS  du Congrès calédonien Roch Wamytan. Elle était invitée en Azerbaïdjan en tant que représentante du FLNKS par le Groupe d'initiative de Bakou contre le colonialisme français. Le camp non-indépendantiste dénonce une décision unilatérale et une tentative de déstabilisation par le régime de Bakou.

  • Lutte contre l'immigration : la préfecture recense les migrants. À Cavani, la Préfecture de Mayotte a appelé les migrants à un grand recensement. Il a provoqué quelques bousculades parmi les 1600 migrants venus se faire recenser afin d'obtenir un titre de séjour. Le collectif des citoyens demande leur départ. Évacués du stade de Cavani, ces migrants ont investi les rues du village.

  • Projet pédagogique : des écoliers à la rescousse de la forêt. Les arbres sont un rempart contre l'érosion. À l'occasion de la journée internationale de la Terre Nourricière, 800 petits Réunionnais ont planté 2000 arbres dans le "Ti bwa marmay" un projet départemental de "forêt scolaire" visant à planter un million d'arbres C'est la bonne idée d'Outre-mer. Un reportage de Marie Ange Frassati de Réunion la 1ère.

  • Environnement : pour la sauvegarde de la mangrove. Direction Wallis où l'île replante sa mangrove. L'expérience a été concluante dans le village d'Utufua. La vie y est redevenue foisonnante et l'érosion du littoral ralentie. Découverte avec Lotana Moefana et Myrna Kilama de Wallis et Futuna la 1ère.