Le nombre de chômeurs en France a continué de baisser entre avril et juin, pour le troisième trimestre consécutif, mais à un rythme de plus en plus modeste (-0,5%). Forte baisse en Guyane, en Guadeloupe et en Martinique, plus modérée La Réunion.
Le nombre de demandeurs d'emplois entre avril et juin a connu une très forte baisse en Guyane -2,2%, en Martinique -1,5% et Guadeloupe -1,4%. Ces chiffres s'inscrivent au-dessus de la moyenne nationale qui atteint -0,5%. La baisse est plus modérée à La Réunion où le chômage est en recul de seulement 0,2%.
Au plan national, le chômage a continué de baisser entre avril et juin, pour le troisième trimestre consécutif, mais à un rythme de plus en plus modeste (-0,5%) selon des chiffres publiés jeudi par Pôle emploi.
Après des baisses de 33.000 personnes au dernier trimestre 2018 et 25.100 au premier de cette année, celle-ci n'a été que de 16.800 au printemps. En France entière, 3,632 millions de personnes étaient inscrites en catégorie A (sans emploi). Sur un an, le recul reste plus conséquent, de 1,9%. Le nombre de demandeurs d'emploi, avec ou sans activité (catégories A, B et C) a lui aussi baissé de 0,5% à 5,888 millions après être resté stable au 1er trimestre. Sur un an, le recul est de 0,9%.
En France métropolitaine, sans les régions et départements d'Outre-mer, le nombre de chômeurs (catégorie A) est en baisse de 0,4% et atteint son plus bas niveau depuis le premier trimestre 2014.
A partir du 1er novembre, il faudra avoir travaillé "130 jours ou 910 heures", soit six mois, sur les 24 derniers mois au lieu de quatre mois sur les 28 derniers. Le seuil permettant un rechargement des droits sera également de six mois contre un aujourd'hui.
Cela pourrait avoir un impact conséquent sur le nombre de personnes indemnisées par Pôle emploi. Dans un document de travail, l'Unédic avait estimé que "de l'ordre de 500.000 personnes chaque année" pourraient être "impactées par une ouverture de droits retardée ou annulée".
"Il ne s'agit pas à ce stade d'une analyse complète", précisait l'Unédic, qui prévoit de diffuser fin septembre une étude plus poussée sur ce point mais aussi sur les autres mesures de la réforme (mode de calcul de l'indemnisation, dégressivité des hauts salaires, ouverture aux démissionnaires et indépendants, "bonus-malus" pour les entreprises de certains secteurs abusant des contrats précaires, etc...).
Au plan national, le chômage a continué de baisser entre avril et juin, pour le troisième trimestre consécutif, mais à un rythme de plus en plus modeste (-0,5%) selon des chiffres publiés jeudi par Pôle emploi.
Après des baisses de 33.000 personnes au dernier trimestre 2018 et 25.100 au premier de cette année, celle-ci n'a été que de 16.800 au printemps. En France entière, 3,632 millions de personnes étaient inscrites en catégorie A (sans emploi). Sur un an, le recul reste plus conséquent, de 1,9%. Le nombre de demandeurs d'emploi, avec ou sans activité (catégories A, B et C) a lui aussi baissé de 0,5% à 5,888 millions après être resté stable au 1er trimestre. Sur un an, le recul est de 0,9%.
En France métropolitaine, sans les régions et départements d'Outre-mer, le nombre de chômeurs (catégorie A) est en baisse de 0,4% et atteint son plus bas niveau depuis le premier trimestre 2014.
Règles d'indemnisation durcies
Pour accélérer cette baisse du nombre de demandeurs d'emploi, l'exécutif mise notamment sur le durcissement des règles d'indemnisation du chômage dont les décrets seront publiés au Journal officiel dans les jours qui viennent. Ce règlement va ainsi modifier la durée minimale de travail exigée pour ouvrir des droits au chômage.A partir du 1er novembre, il faudra avoir travaillé "130 jours ou 910 heures", soit six mois, sur les 24 derniers mois au lieu de quatre mois sur les 28 derniers. Le seuil permettant un rechargement des droits sera également de six mois contre un aujourd'hui.
Cela pourrait avoir un impact conséquent sur le nombre de personnes indemnisées par Pôle emploi. Dans un document de travail, l'Unédic avait estimé que "de l'ordre de 500.000 personnes chaque année" pourraient être "impactées par une ouverture de droits retardée ou annulée".
"Il ne s'agit pas à ce stade d'une analyse complète", précisait l'Unédic, qui prévoit de diffuser fin septembre une étude plus poussée sur ce point mais aussi sur les autres mesures de la réforme (mode de calcul de l'indemnisation, dégressivité des hauts salaires, ouverture aux démissionnaires et indépendants, "bonus-malus" pour les entreprises de certains secteurs abusant des contrats précaires, etc...).