La Fondation pour la mémoire de l’esclavage a été contrainte d’innover en raison du coronavirus. Les commémorations de la journée nationale des Mémoires de l'esclavage débuteront ce dimanche 10 mai par une manifestation au jardin du Luxembourg à Paris et se poursuivront sur le numérique.
L’épidémie du coronavirus a contraint cette année la Fondation pour la Mémoire de l’esclavage à commémorer le 10 mai autrement. La manifestation, dans le respect des règles sanitaires et sans public, aura lieu au jardin du Luxembourg à Paris en présence notamment du Premier ministre Edouard Philippe. Une deuxième commémoration se déroulera place du général Catroux à Paris en présence de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Cette année, en raison de cette crise sanitaire, ces commémorations prendront une dimension numérique.
Autour de cette idée, la Fondation a invité notamment des personnalités à enregistrer une courte vidéo en commençant par "montrer un livre d’histoire (ou un livre banal) et raconter ensuite des souvenirs de jeunesse concernant l’histoire de France en général, en y apportant des anecdotes personnelles". L’objectif est de mentionner qu’il manque une page très importante, "cette page qui raconte l’histoire de la traite et de l’esclavage", précise la Fondation.
Toujours dans cette approche numérique, la Fondation pour la Mémoire de l’esclavage prévoit ce dimanche 10 mai, une commémoration 100% digitale avec un "live zoom" de 14 h à 16 h autour des héritages et des enseignements de cette période sombre de l'histoire pour aider à réinventer notre société. Elle s'appuiera sur des échanges, des performances, des découvertes. De nombreuses personnalités de la société civile, politique, médiatique et artistique ont été sollicitées pour "un rendez-vous original et authentique en ces temps de confinement", affirme la Fondation.
Ces commémorations des mémoires de l'esclavage, des traites et de leurs abolitions se prolongeront jusqu’au 10 juin, journée de l’abolition en Guyane.
"La page manquante"
Le thème retenu est "la page manquante", pour "symboliser l’ignorance qui entoure encore l’esclavage et la mémoire de notre passé colonial dans le grand public. Un manque qui est une blessure pour toutes celles et tous ceux dont l'histoire familiale est ainsi niée, ou qui vivent encore aujourd'hui le racisme et la discrimination", indique Jean-Marc Ayrault, le président de la Fondation pour la mémoire de l’esclavage.Autour de cette idée, la Fondation a invité notamment des personnalités à enregistrer une courte vidéo en commençant par "montrer un livre d’histoire (ou un livre banal) et raconter ensuite des souvenirs de jeunesse concernant l’histoire de France en général, en y apportant des anecdotes personnelles". L’objectif est de mentionner qu’il manque une page très importante, "cette page qui raconte l’histoire de la traite et de l’esclavage", précise la Fondation.
#Cesnotrehistoire
Autre initiative, un challenge participatif où chacun pourra s’investir et commémorer cette journée du 10 mai. Les personnes sont invitées, cette fois, à se prendre en photo avec une feuille sur laquelle est écrit #Cestnotrehistoire. Elles peuvent si elles le souhaitent écrire un post pour raconter leur ressenti la première fois qu’enfant on leur a parlé de l’esclavage.Toujours dans cette approche numérique, la Fondation pour la Mémoire de l’esclavage prévoit ce dimanche 10 mai, une commémoration 100% digitale avec un "live zoom" de 14 h à 16 h autour des héritages et des enseignements de cette période sombre de l'histoire pour aider à réinventer notre société. Elle s'appuiera sur des échanges, des performances, des découvertes. De nombreuses personnalités de la société civile, politique, médiatique et artistique ont été sollicitées pour "un rendez-vous original et authentique en ces temps de confinement", affirme la Fondation.
Collections numériques sur l'esclavage
Durant tout le mois de mai, les musées, les bibliothèques et les archives de toute la France vont également mettre en valeur leurs collections numériques sur l'esclavage et ses héritages et les écoles sont également associées à travers le concours "La Flamme de l’Egalité".Ces commémorations des mémoires de l'esclavage, des traites et de leurs abolitions se prolongeront jusqu’au 10 juin, journée de l’abolition en Guyane.