C’est le tube de l’épidémie de coronavirus. Quédate en casa, Reste à la maison, la chanson écrite par Ariel de Cuba en Espagne traverse les frontières et fait danser les confinés, de l’Hexagone jusqu’à Tahiti.
Reste à la maison le titre est simple, facile à comprendre. C’est le message que font passer tous les gouvernements et les soignants pour éradiquer ce coronavirus de malheur. La chanson d’Ariel de Cuba au rythme très latino a le mérite d’entrer dans la tête et d’en sortir difficilement. Ecoutez-là ci-dessous au risque de la garder en mémoire pour longtemps :
Malgré ce contexte dramatique, le chanteur a voulu faire une chanson joyeuse qui redonne moral et espérance. A Paris, la Tahitienne Tahia Cambet et son école de danse l’ont adoptée.
"A la veille du confinement, nous avons fait une vidéo avec mon école pour montrer les bons gestes et pour se dire au revoir aussi", raconte la directrice de ce centre réputé de Ori Tahiti qui propose aujourd'hui ses cours en ligne. "C’est une amie originaire de Colombie qui m’a fait découvrir la chanson. Ça colle bien avec le Ori Tahiti".
Une fois confinées aux quatre coins de l’Hexagone, Tahia Cambet et ses professeurs de danse ont monté à distance une autre vidéo. La directrice de l'école s'est rapprochée de sa famille à Nîmes et c'est de là qu'elle continue à suivre à distance ses 300 élèves. En Polynésie aussi, la chanson commence à être adoptée. En témoigne cette vidéo postée sur Polynésie la 1ère dans laquelle une mère et sa fille confinées dansent le Ori Tahiti.
A travers le monde, le tube d’Ariel de Cuba a fait des émules. Le chanteur poste les vidéos sur son compte Instagram. On peut y voir des soignants de Barcelone, des employés d’un supermarché Mercadona toujours en Espagne, des personnes âgées dans une maison de retraite.
Avant d'arriver à Madrid en 1999, "Ils ont refusé mon visa pour aller à Miami, j'ai voyagé au Mexique, j'ai traversé la frontière et j'ai été détenu pendant six mois. Ils m'ont libéré parce que j'étais cubain", a-t-il révélé à Cadena 3.
Le compositeur a imaginé cette chanson pour "rassurer, donner un message d'espoir et (...) féliciter les professionnels qui travaillent en ce moment". Une réussite : la vidéo compte aujourd'hui 670 000 vues sur YouTube. Et ça n'est pas prêt de s'arrêter.
Le tube d’Ariel de Cuba a fait le tour du monde, en particulier en Amérique latine dont le chanteur est natif. Aujourd'hui, le chanteur vit en Espagne près de Madrid. Le pays est le deuxième en Europe à être le plus touché par l'épidémie de coronavirus. On y décomptait ce vendredi 23 mars plus de 2000 morts.
Compatible avec le Ori Tahiti
Malgré ce contexte dramatique, le chanteur a voulu faire une chanson joyeuse qui redonne moral et espérance. A Paris, la Tahitienne Tahia Cambet et son école de danse l’ont adoptée."A la veille du confinement, nous avons fait une vidéo avec mon école pour montrer les bons gestes et pour se dire au revoir aussi", raconte la directrice de ce centre réputé de Ori Tahiti qui propose aujourd'hui ses cours en ligne. "C’est une amie originaire de Colombie qui m’a fait découvrir la chanson. Ça colle bien avec le Ori Tahiti".
Une fois confinées aux quatre coins de l’Hexagone, Tahia Cambet et ses professeurs de danse ont monté à distance une autre vidéo. La directrice de l'école s'est rapprochée de sa famille à Nîmes et c'est de là qu'elle continue à suivre à distance ses 300 élèves. En Polynésie aussi, la chanson commence à être adoptée. En témoigne cette vidéo postée sur Polynésie la 1ère dans laquelle une mère et sa fille confinées dansent le Ori Tahiti.
A travers le monde, le tube d’Ariel de Cuba a fait des émules. Le chanteur poste les vidéos sur son compte Instagram. On peut y voir des soignants de Barcelone, des employés d’un supermarché Mercadona toujours en Espagne, des personnes âgées dans une maison de retraite.
Une fabrication maison
Ariel de Cuba a imaginé cette chanson le 14 mars. Dans le Houston Chronicle, journal quotidien du Texas, l'artiste raconte : "J'ai commencé vers 14 h et à 20 h 00 j'avais composé, chanté, fait la musique, mixé et masterisé la chanson, le clip vidéo inclus. Enregistré par ma fille, avec la collaboration de mon fils et monté par moi ", dit Ariel. "Tout a été enregistré et préparé sans quitter la maison, en respectant la campagne #QuedateEnCasa." La vie d’Ariel de Cuba n’a pas été pas un long fleuve tranquille. Sur le site internet argentin de Cadena 3, on apprend qu’avant d’être un chanteur-compositeur reconnu en Espagne, il a grandi avec son grand-père, sa mère et son frère à Cuba. Il n’a connu son père qu’à l’âge de 5 ans.Avant d'arriver à Madrid en 1999, "Ils ont refusé mon visa pour aller à Miami, j'ai voyagé au Mexique, j'ai traversé la frontière et j'ai été détenu pendant six mois. Ils m'ont libéré parce que j'étais cubain", a-t-il révélé à Cadena 3.
Le compositeur a imaginé cette chanson pour "rassurer, donner un message d'espoir et (...) féliciter les professionnels qui travaillent en ce moment". Une réussite : la vidéo compte aujourd'hui 670 000 vues sur YouTube. Et ça n'est pas prêt de s'arrêter.