Les vols aériens entre Guyane et Mayotte, où la circulation du coronavirus reste active, et le reste du territoire français sont interdits sauf exception, selon un décret publié samedi au Journal officiel.
•
La même interdiction de principe s'applique pour les collectivités du Pacifique, qui ont été jusqu'alors relativement préservées de l'épidémie.
Ainsi "sont interdits, sauf s'ils sont fondés sur un motif impérieux d'ordre personnel ou familial, un motif de santé (...) ou un motif professionnel (...), les déplacements de personnes par transport public aérien entre, d'une part, la Guyane, Mayotte, la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie ou Wallis et Futuna et, d'autre part, tout point du territoire de la République", dispose le décret.
Pour les vols au départ ou à destination de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie, et "en fonction des circonstances locales", le préfet concerné peut cependant assouplir la mesure, est-il précisé. La Polynésie française a par exemple prévu de supprimer la quarantaine imposée aux nouveaux arrivants à partir du 15 juillet, pour permettre la reprise du tourisme international.
L'état d'urgence sanitaire a été prolongé jusqu'au 30 octobre en Guyane et à Mayotte. Le reste du territoire est sorti vendredi soir de ce régime d'exception qui était en vigueur depuis le 24 mars. Mais des possibles restrictions des libertés restent possibles jusqu'à l'automne.
Le Premier ministre Jean Castex est attendu dimanche en Guyane, territoire français d'Amérique du sud particulièrement touché par le coronavirus, pour une visite express d'une journée centrée essentiellement sur les questions sanitaires.
Ainsi "sont interdits, sauf s'ils sont fondés sur un motif impérieux d'ordre personnel ou familial, un motif de santé (...) ou un motif professionnel (...), les déplacements de personnes par transport public aérien entre, d'une part, la Guyane, Mayotte, la Polynésie française, la Nouvelle-Calédonie ou Wallis et Futuna et, d'autre part, tout point du territoire de la République", dispose le décret.
Pour les vols au départ ou à destination de la Polynésie française et de la Nouvelle-Calédonie, et "en fonction des circonstances locales", le préfet concerné peut cependant assouplir la mesure, est-il précisé. La Polynésie française a par exemple prévu de supprimer la quarantaine imposée aux nouveaux arrivants à partir du 15 juillet, pour permettre la reprise du tourisme international.
L'état d'urgence sanitaire a été prolongé jusqu'au 30 octobre en Guyane et à Mayotte. Le reste du territoire est sorti vendredi soir de ce régime d'exception qui était en vigueur depuis le 24 mars. Mais des possibles restrictions des libertés restent possibles jusqu'à l'automne.
Le Premier ministre Jean Castex est attendu dimanche en Guyane, territoire français d'Amérique du sud particulièrement touché par le coronavirus, pour une visite express d'une journée centrée essentiellement sur les questions sanitaires.