Weda Bay en Indonésie, est le principal projet du groupe métallurgique et minier français. L’un des plus importants gisements de nickel au monde devrait contribuer à la rentabilité du nickel produit par Eramet. A Nouméa, la SLN poursuit normalement ses livraisons en Chine.
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En dépit de vents contraires, comme le coronavirus et la baisse provisoire des prix des métaux industriels, Eramet fourbit ses armes pour la bataille du nickel. En Indonésie, la production de fonte doit démarrer au premier semestre 2020. Eramet est associé à un partenaire puissant. Tsingshan est le numéro un mondial de la sidérurgie.
Respect des normes environnementales
Le groupe français détient 43 % du projet, Tsingshan 57 %. Le groupe chinois construit l’usine, il aura la responsabilité de la production métallurgique. Eramet exploitera les mines et veillera au respect des normes environnementales. "Weda Bay, est un actif qui vaut un beau paquet de dollars pour Eramet" commente un expert du secteur, sous couvert d’anonymat. "C’est une diversification très intéressante qui va permettre d’augmenter la production de nickel et la rentabilité du groupe, c’est de la bonne gestion de portefeuille" précise un analyste parisien, toujours sous couvert d’anonymat.
L'industrie du nickel s'intéresse à Weda Bay
Dans sa dernière publication du 25 février, le Groupe d’étude international du nickel (INSG) indique que plus de 60 % des ressources en nickel de l’Indonésie se trouvent sur l’île de Sulawesi qui héberge le complexe industriel de Weda Bay. Avec des réserves estimées à 420 millions de tonnes et une teneur en nickel de 1,50 %, le site possède le meilleur ratio (réserve/teneur en nickel) parmi 15 sites indonésiens. L’INSG précise que Weda Bay Nickel (Tsinghan-Eramet) répond aux normes australienne JORC et canadienne NI43-101, deux normes de gestion raisonnable et durable des ressources naturelles. Des valeurs appréciées des investisseurs. Le groupe français les a portées, et son partenaire chinois les a acceptées. L’INSG souligne que ce n’est pas encore courant en Indonésie…
L'accord de coopération final entre les deux groupes a été signé le 8 juin 2017. Il prévoit de commencer la production d'ici la mi-2020 avec un objectif de 30.000 tonnes de nickel par an. Le gisement de Weda Bay recèlerait 6,34 millions de tonnes de nickel métal et 310 000 tonnes de cobalt métal.
Un projet en avance
Les travaux sur mines ont démarré fin 2019. 900 personnes travaillent actuellement sur ce gisement, l'un des plus importants au monde. Un stock de plus de 0,5 millions de tonnes de minerai de nickel a été constitué en vue du démarrage des opérations de calcination/fusion à l’usine. L'usine devrait démarrer au premier semestre 2020, en avance sur le calendrier initial et malgré des personnels retenus en Chine à cause du risque coronavirus. La montée en puissance de la production devrait atteindre 80 % de la capacité nominale fin 2020. Le coût de production devrait être semblable à celui des meilleurs industriels indonésiens.
La SLN produit normalement
"Ce n’est pas le nickel qui a plombé Eramet en 2019, c’est le manganèse, et désormais, il y le coronavirus qui pèse sur les cours, ce n’est pas simple mais tout ça finira par passer" commente, avec philosophie, Philippe Chalmin, expert et historien des matières premières. De son côté, le groupe Eramet indique qu'il suit, heure par heure, l’évolution de l’épidémie. Pour le moment, elle n’aurait pas eu de conséquences sur les commandes de l’usine de nickel de Doniambo en Nouvelle-Calédonie.
Respect des normes environnementales
Le groupe français détient 43 % du projet, Tsingshan 57 %. Le groupe chinois construit l’usine, il aura la responsabilité de la production métallurgique. Eramet exploitera les mines et veillera au respect des normes environnementales. "Weda Bay, est un actif qui vaut un beau paquet de dollars pour Eramet" commente un expert du secteur, sous couvert d’anonymat. "C’est une diversification très intéressante qui va permettre d’augmenter la production de nickel et la rentabilité du groupe, c’est de la bonne gestion de portefeuille" précise un analyste parisien, toujours sous couvert d’anonymat.
L'industrie du nickel s'intéresse à Weda Bay
Dans sa dernière publication du 25 février, le Groupe d’étude international du nickel (INSG) indique que plus de 60 % des ressources en nickel de l’Indonésie se trouvent sur l’île de Sulawesi qui héberge le complexe industriel de Weda Bay. Avec des réserves estimées à 420 millions de tonnes et une teneur en nickel de 1,50 %, le site possède le meilleur ratio (réserve/teneur en nickel) parmi 15 sites indonésiens. L’INSG précise que Weda Bay Nickel (Tsinghan-Eramet) répond aux normes australienne JORC et canadienne NI43-101, deux normes de gestion raisonnable et durable des ressources naturelles. Des valeurs appréciées des investisseurs. Le groupe français les a portées, et son partenaire chinois les a acceptées. L’INSG souligne que ce n’est pas encore courant en Indonésie…
L'accord de coopération final entre les deux groupes a été signé le 8 juin 2017. Il prévoit de commencer la production d'ici la mi-2020 avec un objectif de 30.000 tonnes de nickel par an. Le gisement de Weda Bay recèlerait 6,34 millions de tonnes de nickel métal et 310 000 tonnes de cobalt métal.
il fallait préparer l’avenir et trouver un massif minier qui nous apporte une ressource intéressante, abondante. Nous avons trouvé Weda Bay et en poursuivant les sondages on a trouvé beaucoup plus de nickel que prévu. C’est un gisement fabuleux Jacques Baccardat, ancien PDG du groupe Eramet
Un projet en avance
Les travaux sur mines ont démarré fin 2019. 900 personnes travaillent actuellement sur ce gisement, l'un des plus importants au monde. Un stock de plus de 0,5 millions de tonnes de minerai de nickel a été constitué en vue du démarrage des opérations de calcination/fusion à l’usine. L'usine devrait démarrer au premier semestre 2020, en avance sur le calendrier initial et malgré des personnels retenus en Chine à cause du risque coronavirus. La montée en puissance de la production devrait atteindre 80 % de la capacité nominale fin 2020. Le coût de production devrait être semblable à celui des meilleurs industriels indonésiens.
La SLN produit normalement
"Ce n’est pas le nickel qui a plombé Eramet en 2019, c’est le manganèse, et désormais, il y le coronavirus qui pèse sur les cours, ce n’est pas simple mais tout ça finira par passer" commente, avec philosophie, Philippe Chalmin, expert et historien des matières premières. De son côté, le groupe Eramet indique qu'il suit, heure par heure, l’évolution de l’épidémie. Pour le moment, elle n’aurait pas eu de conséquences sur les commandes de l’usine de nickel de Doniambo en Nouvelle-Calédonie.