Cinq syndicalistes ont été condamnés pour des intrusions dans deux écoles de Baie-Mahaut le 17 janvier dernier. Ils devront payer une amende de 1000 euros chacun, sous peine d'effectuer sinon 100 jours de prison.
•
Cinq syndicalistes ont été condamnés pour des intrusions le 17 janvier dans deux écoles de Baie-Mahault (Guadeloupe) dans un contexte social tendu, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Pointe-à-Pitre.
Les cinq militants du syndicat UGTG (Union générale des travailleurs de Guadeloupe) ont écopé mercredi de "100 jours amende à 10 euros", a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Pointe-à-Pitre, Patrick Desjardins. Si les prévenus ne paient pas une amende de 1.000 euros chacun, ils devront donc effectuer 100 jours de prison, a-t-il précisé.
La décision du tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre, qui avait été mise en délibéré après une audience houleuse en juillet, "suit en tout point les réquisitions du parquet", a affirmé M. Desjardins.
Ces intrusions dans deux écoles du Bourg de Baie-Mahault, en présence de "trois élèves de maternelle" selon le rectorat à l'époque des faits, s'étaient produites dans un contexte social très tendu.
Un conflit avec la mairie de Baie-Mahault avait été mis en avant durant l'audience : des agents de la commune, affiliés à l'UTC-UGTG, demandaient depuis plusieurs mois une revalorisation de leur régime indemnitaire.
"Nous savons très bien que notre revendication est juste et légitime", a réagi auprès de l'AFP Nesto Favel, le secrétaire général de l'UTC-UGTG. "Maintenant, si nous avons des réponses répressives de la part de l'Etat français, ça ne nous fera pas faire marche arrière [...] il faut que chaque guadeloupéen, que chaque travailleur de Guadeloupe ait une vie meilleure demain qu'hier".
Des grèves combinées de l'Education nationale - de nombreux établissements étaient restés fermés depuis le 6 janvier -, des postiers et des avocats, étaient venues s'ajouter à ce conflit local.
Plusieurs écoles de la commune de Baie-Mahault avaient été bloquées ou vandalisées durant les mouvements sociaux. Aucun appel de la décision du tribunal correctionnel n'avait été interjeté vendredi
soir.
Les cinq militants du syndicat UGTG (Union générale des travailleurs de Guadeloupe) ont écopé mercredi de "100 jours amende à 10 euros", a indiqué à l'AFP le procureur de la République de Pointe-à-Pitre, Patrick Desjardins. Si les prévenus ne paient pas une amende de 1.000 euros chacun, ils devront donc effectuer 100 jours de prison, a-t-il précisé.
La décision du tribunal correctionnel de Pointe-à-Pitre, qui avait été mise en délibéré après une audience houleuse en juillet, "suit en tout point les réquisitions du parquet", a affirmé M. Desjardins.
Contexte social tendu à l'époque des faits
Ces intrusions dans deux écoles du Bourg de Baie-Mahault, en présence de "trois élèves de maternelle" selon le rectorat à l'époque des faits, s'étaient produites dans un contexte social très tendu.Un conflit avec la mairie de Baie-Mahault avait été mis en avant durant l'audience : des agents de la commune, affiliés à l'UTC-UGTG, demandaient depuis plusieurs mois une revalorisation de leur régime indemnitaire.
"Nous savons très bien que notre revendication est juste et légitime", a réagi auprès de l'AFP Nesto Favel, le secrétaire général de l'UTC-UGTG. "Maintenant, si nous avons des réponses répressives de la part de l'Etat français, ça ne nous fera pas faire marche arrière [...] il faut que chaque guadeloupéen, que chaque travailleur de Guadeloupe ait une vie meilleure demain qu'hier".
Pas d'appel
Des grèves combinées de l'Education nationale - de nombreux établissements étaient restés fermés depuis le 6 janvier -, des postiers et des avocats, étaient venues s'ajouter à ce conflit local. Plusieurs écoles de la commune de Baie-Mahault avaient été bloquées ou vandalisées durant les mouvements sociaux. Aucun appel de la décision du tribunal correctionnel n'avait été interjeté vendredi
soir.