Il a appelé au respect de l'ordre public et à un retour au calme. En visite à Amiens, le président de la République a abordé, devant les journalistes, les tensions et violences constatées en Guadeloupe ces derniers jours, après l'appel à une grève générale contre le pass sanitaire et l'obligation vaccinale des soignants.
Contexte local, tensions historiques
Cette situation "très explosive" est "liée à un contexte très local, à des tensions qu'on connait qui sont historiques et aussi à certains intérêts qui cherchent un peu à utiliser ce contexte et l'anxiété", estime Emmanuel Macron, en référence à la crise sanitaire et à la défiance envers la vaccination contre le Covid-19.
Le chef de l'État a affirmé que la nation était aux côtés des Guadeloupéens depuis le début de la crise sanitaire. "Nous avons déployé tous les moyens, tous les soutiens, les matériels, les lits quand c'était nécessaire, comme nous l'avons fait avec tous les territoires ultramarins. La nation est en solidarité."
Solidarité nationale
Le président de la République a également salué les Guadeloupéens qui se sont fait vacciner. "Il y a une adhésion croissante à la vaccination, a affirmé le président. Ils ont compris que c'est grâce à la solidarité nationale qu'ils peuvent avoir accès à ces vaccins, là où dans la région (Caraïbe, ndlr), d'autres aimeraient les avoir et ne les ont pas."
En matière de vaccination, le chef de l'Etat a martelé sa volonté d'"expliquer" et de "convaincre". "On ne joue pas avec la santé, a-t-il regretté. Et on ne peut pas user la santé des Françaises et des Français pour mener des combats politiques."
Ecoutez la déclaration complète d'Emmanuel Macron sur la situation en Guadeloupe