La famille de Cédric Cornet a formé un pourvoi près de la Cour de cassation. Par la voix de ses avocats, elle dénonce un excès de pouvoir du président de la chambre de l’instruction, qui a rejeté sa requête de contre-autopsie.
Les proches de l’ancien maire du Gosier et président de la Communauté d’agglomération La Riviéra du Levant, décédé le soir du jeudi 21 mars 2024, à son domicile ne croient pas en la thèse officielle d’une mort accidentelle par « obstruction alimentaire », malgré la communication des conclusions du rapport médico-légal.
La nouvelle procédure intentée peut prendre encore plusieurs mois à être traitée. Malgré tout, Maître Freddy Brillon, l’un des conseils de la famille, déclare que celle-ci est "résolue à poursuivre l’action judiciaire" mais, dans ses circonstances, elle "réfléchit à la manière dont elle pourra faire son deuil dans cette affaire".
Le fait est que les obsèques de Cédric Cornet n’ont pas été célébrées, à ce jour.
Le "Système" n’a cessé de mettre des obstacles dans la révélation des causes de la mort de feu Monsieur Cédric CORNET en rejetant irrégulièrement une seconde demande d’autopsie. Beaucoup trop d’incohérences entre les rapports de police, de légistes autour de déclarations prématurées. Une enquête de police a débuté trois semaines après les faits et seulement après une plainte de la famille.
Communiqué de Me Gérald Coralie, Me Freddy Brillon et Me Vérité Djimi
La patience est aussi de mise, quant à l’instruction en cours, au tribunal judiciaire de Pointe-à-Pitre.