Emeutes en Nouvelle-Calédonie : "Nets progrès" selon Emmanuel Macron, "Il reste encore du chemin avant le retour à la normale" estime Gabriel Attal

Troisième conseil de défense à l'Elysée, lundi 20 mai, consacré à la situation en Nouvelle-Calédonie
A Paris, les réunions de crise se succèdent concernant les émeutes en Nouvelle-Calédonie. Lundi 20 mai, se sont déroulés une cellule interministérielle de crise, suivie d'un troisième conseil de défense et de sécurité nationale, à l'Elysée.

Le Premier ministre Gabriel Attal a estimé lundi qu'"il reste encore du chemin avant le retour à la normale" en Nouvelle-Calédonie après avoir présidé une nouvelle cellule interministérielle de crise.

"Les forces de sécurité intérieure continuent d'arriver en nombre sur place grâce au pont aérien que nous avons mis en place. Nous progressons. Pas moins de 76 barrages ont été détruits sur la route reliant Nouméa à son aéroport", a-t-il précisé dans un message posté sur X, en réaffirmant la détermination de son gouvernement à "rétablir l'ordre".

Un troisième conseil de défense

Un nouveau conseil de défense et de sécurité nationale s'est ensuite tenu à l'Elysée, "sur le suivi de la situation en Nouvelle-Calédonie".

Emmanuel Macron a salué lundi soir "de nets progrès dans le rétablissement de l'ordre" en Nouvelle-Calédonie, tout en décidant de déployer des militaires devant les édifices publics.  Le Conseil de défense et de sécurité nationale a également acté que "toutes les dispositions" seraient "prises pour permettre aux touristes encore présents sur l'archipel de rentrer chez eux", alors que la fermeture de l'aéroport international aux vols commerciaux a été prolongée jusqu'à jeudi. L'Australie et la Nouvelle-Zélande ont multiplié les demandes pour pouvoir évacuer leurs ressortissants.

A l'issue de ce troisième Conseil de défense organisé en moins d'une semaine, l'Elysée n'a en revanche pas évoqué la question de la prolongation possible de l'état d'urgence, en place depuis mercredi. Cette situation exceptionnelle ne peut être prolongée au-delà de douze jours sans soumettre un texte au Parlement, ce qui nécessiterait une saisine de l'Assemblée nationale et du Sénat avant le 27 mai.

A l'issue de ces deux réunions, le Premier ministre a fait une déclaration, à retrouver ci-dessous :