Jackson Richardson, "barjot" du handball français, a rebondi sur le banc le temps de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) à Libreville. Le Réunionnais, sélectionneur du Gabon, est bien parti pour faire encore rêver les foules alors que l'équipe nationale dispute mercredi les quarts de finale.
•
De meilleur joueur du monde à sélectionneur du Gabon : reconnaissable du temps de sa splendeur sportive à ses dreadlocks, l'emblématique demi-centre des "Barjots" français Jackson Richardson, qui apparaît désormais le cheveu ras, a rebondi sur le banc le temps de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) à Libreville.
Dans ses nouveaux habits d'entraîneur de ce pays d'Afrique centrale, le Français est bien parti pour continuer de faire rêver les foules alors que l'équipe nationale dispute mercredi les quarts de finale du rendez-vous continental pour la première fois depuis 2006. "Moi ça a toujours été mon rêve d'entraîner une équipe nationale", confie à l'AFP le double champion du monde (1995 et 2001) et figure des Bleus des années 1990.
Si certains ne manquent pas d'invoquer également une motivation financière -Richardson est rémunéré à hauteur de 15.000 euros par an hors primes par l'Etat gabonais, selon un proche- lui voit dans cette aventure un "nouveau challenge".
Sur le banc, l'ancien joueur le plus capé du handball français (417 sélections), las, fait la moue. "On sait qu'il y a encore des erreurs de jeunesse, dans l'application, c'est à nous de nous donner les moyens pour pouvoir continuer, pour créer quelque chose", lâche-t-il. Car c'est bien pour "créer quelque chose" qu'il a rejoint un pays qui n'est pas une terre de handball mais veut se donner les moyens de le devenir : pour renforcer la compétitivité dans l'équipe, le Gabon a ainsi donné la bi-nationalité à cinq
joueurs français quelques mois avant la compétition. Pour la CAN, il a également rendu gratuits des tickets initialement payants par souci d'attractivité.
"Le coach est bon, mais je pense que nos éléments ne sont pas à plaindre non plus. Nous allons devenir une grande nation du handball", assure ainsi le ministre des Sports gabonais, Mathias Otounga Ossibadjouo.
Pour Richardson, qui s'inscrit dans les traces des Caude Le Roy et Hervé Renard, entraîneurs français qui s'épanouissent dans le football africain, l'objectif est clair : "atteindre le Graal", annonçait-il peu après son recrutement. Un titre avec une sélection serait une première pour l'homme, cheveux grisonnants et boucles aux deux oreilles.
Dans ses nouveaux habits d'entraîneur de ce pays d'Afrique centrale, le Français est bien parti pour continuer de faire rêver les foules alors que l'équipe nationale dispute mercredi les quarts de finale du rendez-vous continental pour la première fois depuis 2006. "Moi ça a toujours été mon rêve d'entraîner une équipe nationale", confie à l'AFP le double champion du monde (1995 et 2001) et figure des Bleus des années 1990.
Pourquoi le Gabon ?
"Vous savez comme moi que l'équipe de France a des entraîneurs bien calés...", dit-il dans un sourire entendu, en référence aux coaches de l'équipe de France, tous d'anciens ténors du handball français. "Le Gabon m'a donné l'opportunité de venir", ajoute simplement celui qui a signé un contrat de deux ans.Si certains ne manquent pas d'invoquer également une motivation financière -Richardson est rémunéré à hauteur de 15.000 euros par an hors primes par l'Etat gabonais, selon un proche- lui voit dans cette aventure un "nouveau challenge".
La CAN 2018
Ce lundi, dans le stade flambant neuf et inauguré en grande pompe par le président Bongo quelques jours avant le coup d'envoi de la CAN 2018, l'entraineur-star de l'équipe nationale s'époumone et ne tarit pas d'encouragements vers ses joueurs. Mais après avoir longtemps mené face au Cameroun, ses Gabonais doivent finalement concéder le match nul (29-29).Sur le banc, l'ancien joueur le plus capé du handball français (417 sélections), las, fait la moue. "On sait qu'il y a encore des erreurs de jeunesse, dans l'application, c'est à nous de nous donner les moyens pour pouvoir continuer, pour créer quelque chose", lâche-t-il. Car c'est bien pour "créer quelque chose" qu'il a rejoint un pays qui n'est pas une terre de handball mais veut se donner les moyens de le devenir : pour renforcer la compétitivité dans l'équipe, le Gabon a ainsi donné la bi-nationalité à cinq
joueurs français quelques mois avant la compétition. Pour la CAN, il a également rendu gratuits des tickets initialement payants par souci d'attractivité.
"Le coach est bon, mais je pense que nos éléments ne sont pas à plaindre non plus. Nous allons devenir une grande nation du handball", assure ainsi le ministre des Sports gabonais, Mathias Otounga Ossibadjouo.
Vers le 'Graal' ?
"Je suis sûr qu'il y a plein de personnes dans le public qui viennent voir l'équipe nationale et qui ne connaissent pas le handball", admet Richardson. Une semaine après la traditionnelle course cycliste de la Tropicale, et un an après avoir déjà organisé la CAN de football, le Gabon entend mettre en avant l'unité nationale, et promouvoir par la même occasion son image internationale, après des élections présidentielles de 2016 mouvementées.Pour Richardson, qui s'inscrit dans les traces des Caude Le Roy et Hervé Renard, entraîneurs français qui s'épanouissent dans le football africain, l'objectif est clair : "atteindre le Graal", annonçait-il peu après son recrutement. Un titre avec une sélection serait une première pour l'homme, cheveux grisonnants et boucles aux deux oreilles.