Kassav', Georgio : les concerts sont enfin de retour

Enfin des concerts !  Kassav au Wolfi jazz (Strasbourg, le 25 juin). On les avait quittés frappés en plein vol, en 2020, par la pandémie, alors qu’ils entamaient la tournée internationale de leur quarante ans d’existence. Il y avait eu le fabuleux concert du mois de mai 2019 à Paris La Défense Arena, un passage aux Antilles puis Kassav avait vu toutes ses autres dates annulées en raison du coronavirus. Retour aux affaires pour LE groupe antillais avec ce concert en terre alsacienne. Les billets se sont envolés en quelques heures. La réduction de la jauge pour raisons sanitaires n’est pas la seule explication, bien sûr !

Georgio au Printemps de Bourges (Bourges, le 26 juin à 19h30). Georgio avait mis à profit le confinement en concoctant son dernier album, Sacré, au début du mois de mai. Ce 26 juin, il aura l’occasion de le défendre devant son public au Printemps de Bourges. On ne sait pas s‘ils seront présents sur scène, mais le nouvel opus du rappeur guadeloupéen contient beaucoup d’invités, S Pri Noir, Kalash Criminel, Zikxo, etc… A 28 ans, avec ses textes aiguisés, Georgio s’est imposé comme l’un des artistes les plus talentueux de sa génération.

Expositions

Chimin Cariba de Jean-Claude K-Bo, dans les Serres du Parc floral de Vincennes. Exposition gratuite jusqu’au 30 août. Depuis qu’il peint et qu’il sculpte, Jean-Claude K-Bo poursuit toujours la même quête, celles des origines. Chimin Cariba (l’ancien nom des Caraïbes) n’échappe pas à la règle. S’il se montre ainsi dans le Parc Floral de Vincennes, il le doit à l’initiative de l’association 100 ECS. Qui permet ainsi à douze artistes du 12è arrondissement de Paris, d’exposer dans leur quartier. Lui a la chance de le faire dans le cadre bucolique des serres tropicales du Parc Floral. K-Bo utilise des cordes, des cauris, des fils et des bouchons pour constituer ces créatures mystérieuses qui regorgent du métissage caribéen. Soit au total une vingtaine d’œuvres à voir jusqu’au 30 août.

Single

4 fanm de Amétys Albice/ Fabienne Reine/ Florence Naprix/ Tatiana Baudrier. En 1966, Nina Simone écrit Four women, cette protest song, pour dénoncer l’oppression et la violence subies par les femmes afro-américaines dans l’Amérique qui sort tout juste de la ségrégation. Pendant le confinement, Amétys Albice souhaitait agir pour dénoncer la recrudescence des violences familiales faites aux femmes. Cela donne cette très belle version de la chanson de Nina Simone. Fabienne Reine et Florence Naprix en ont écrit les paroles. Thierry Vaton s’est chargé des  arrangements. Et puisque qu’il ne s’agit pas que d’une affaire de femmes, Ti Malo est venu slamer. Et dans la chanson, l’homme assume sa part de responsabilité ! Les quatre interprètes ont fait appel aux internautes pour la  confection du clip. Qui devrait sortir sous peu.