L’artiste Jean-Marie Ganeval était en résidence à "la Case à Preuschdorf", au cœur de l’Alsace, un lieu culturel créé en 2020 par Miriam Schwamm, artiste elle-même et qui a vécu et travaillé 30 ans en Nouvelle-Calédonie. Galerie, espace d’échanges et de rencontres, lieu de résidence pour les artistes, c’est tout ça la Case à Preuschdorf…
C’est ici que pendant plusieurs semaines, l’artiste a pu réaliser son projet, une sculpture de plusieurs mètres de haut, sortie d’un tronc d’arbre d’une soixantaine d'années et intitulée "De l’ombre à la lumière".
"Cette sculpture parle du fait que l’on a tous une part d’ombre, collectivement ou individuellement, et c’est cette manière de combattre et de se détacher de son ombre et de montrer notre lumière au monde", raconte le Calédonien.
C’est un message positif pour essayer avec l’art de partager mon envie que l’on soit tous plus lumineux et plus dans l’échange et le partage.
Jean-Marie Ganeval, sculpteur
Pour Miriam Schwamm, "ce qui est attachant dans le travail de Jean-Marie Ganeval et qui revient toujours, c'est ce côté amour et solaire, c’est quelqu’un qui est dans la tendresse, dans l’amour, qui est dans le positif".
Sitôt achevée, la sculpture de 2,50 m et de 600 kilos a été exposée dans un jardin de sculpture à Schweigen-Rechtenbach, un petit village allemand tout près de la frontière, ce qui réjouit Gudrun Zoller la fondatrice de ce jardin. "C’est vraiment un très beau travail artistique, c’est juste à l’entrée du jardin de sculptures et je suis très fière de l’avoir", dit-elle. La sculpture sera visible jusqu’en automne.
Après ce séjour créatif en Alsace, l'artiste a repris le chemin de son atelier à Nouméa, avec un autre projet en tête dès que cela sera possible en fonction de la situation en Nouvelle-Calédonie : une sculpture monumentale pour la fédération des œuvres laïcs.