Le député RN de La Réunion Joseph Rivière accuse les migrants de "torturer" des animaux domestiques et de s'en prendre "aux femmes et aux vieillards"

Joseph Rivière, député (RN) de la troisième circonscription de La Réunion.
Estimant que les migrants en situation irrégulière "s'organisent en contre société", le député a interpellé le gouvernement ce mercredi 13 novembre sur la pression migratoire qui pèse sur Mayotte et La Réunion.

Profitant de la tribune des questions au gouvernement de ce mercredi 13 novembre, le député RN de La Réunion, Joseph Rivière, a accusé les migrants en situation irrégulière de "s’organiser en contre société". "Traque d’animaux sauvages, vol et torture d’animaux domestiques, agression de femmes et de vieillards dans des lieux publics et privés, occupation des rues avec machette en plein jour... Les préfectures de Mamoudzou et de Saint-Denis sont submergées de demandeurs de papiers entrés de façon illégale sur notre sol", a-t-il affirmé. Le député estime que les Comores ont déclaré "une guerre à la France en déversant toute son immigration et celle de l’Afrique chez nos frères de Mayotte et par ricochet à La Réunion" et reproche au gouvernement d’oublier les Outre-mer dans sa stratégie de lutte contre l’immigration illégale.

"Dehors!"

C’est Nicolas Daragon, ministre délégué auprès du ministre de l'Intérieur chargé de la Sécurité du quotidien, qui lui a répondu au nom du gouvernement. Bien que les accusations de Joseph Rivière puissent rappeler les outrances d’un certain Donald Trump  − qui, lors de la campagne présidentielle américaine, a relayé une fausse rumeur accusant la population d’origine étrangère de la ville de Springfield, dans l’Ohio, de "manger les chiens et les chats" −, le ministre n'a pas relevé. Au contraire, Nicolas Daragon a insisté : "Les étrangers délinquants ou criminels, vous savez où ils doivent se trouver : dehors !"

Les eaux territoriales de Mayotte sont une vraie passoire et nos gendarmes, policiers et douaniers sont débordés.

Joseph Rivière, député de La Réunion.

Rappelant que la lutte "contre l’immigration irrégulière, quels que soient les territoires" est l’une des priorités de l’équipe gouvernementale, et citant, au-delà de l’océan Indien, les cas de la Martinique et de la Guadeloupe, il a évoqué un rapport "en cours d’élaboration" qui contiendra "la présentation de moyens technologiques et humains supplémentaires".