Le teqball est le nouveau sport à la mode. Il peut se jouer à la fois avec les mains, les pieds et une raquette. Les parties de jeu se font sur une table de ping-pong inclinée, en individuel ou par équipe.
Après avoir conquis la Martinique l’année dernière au mois de juin 2023, le teqball veut cette fois s’implanter en Guadeloupe. "À chaque fois qu’on passe dans un territoire ultramarin, l’appropriation se fait plus vite que dans l’Hexagone, constate Jawad El Hajri, président de la fédération nationale de teqball. On a l’impression que ce sport est fait pour vous [les Ultramarins, NDLR], et en plus avec le climat, vous pouvez jouer en extérieur tout le temps."
Ce "Teq Tour" en Guadeloupe s’inscrit dans un projet commun entre le président de la fédération nationale et l’ancien footballeur international Frédéric Piquionne. "Nous avons mixé nos synergies pour que le teqball fasse partie prenante de notre association [Flexcible Football Cup Antilles, NDLR]. Nous allons venir en Guadeloupe prochainement pour présenter la table et ce sport", indique le Martiniquais.
"Le but est de vulgariser la pratique en Guadeloupe et après plus largement dans les Outre-mer, précise l’ancien footballeur professionnel Richard Socrier. On va leur apporter une formation, soit en tant que joueur ou en tant qu’entraîneur, car on se rend compte que c’est un sport qui plaît énormément. Il peut devenir rapidement un métier."
Un Teq Tour pressenti dans 12 villes
Dès le mois de juin prochain, les Guadeloupéens vont pouvoir se familiariser avec cette discipline en vogue. Le Teq Tour organisé devrait poser ses valises dans 12 villes qui restent encore à déterminer.
Mais le programme est déjà bien défini. "On fera de l’initiation à la discipline le matin, et l’après-midi, on organisera des tournois, détaille Richard Socrier. À l’issue de chaque manche, les deux vainqueurs seront sélectionnés pour la finale régionale qui se tiendra à Baie-Mahault, le jour de la finale Flexcible Football." Les deux gagnants de la manche guadeloupéenne iront à Paris défier les vainqueurs nationaux.
À l’instar de la Martinique, les organisateurs de cette tournée veulent que cette pratique s’ancre dans les cultures locales. "En Guadeloupe, ça va être de la découverte et on espère qu’ils vont suivre le schéma de la Martinique. Ils sont dans l’optique de créer des clubs", souffle Richard Socrier.
"En Guadeloupe, on a le climat idéal pour ce sport. Imaginez une table près d’une plage, c’est idyllique. C’est pour ça qu’au Brésil ce sport est autant pratiqué, lance l’ancien joueur du Stade Brestois, avant d'abonder sur les atouts de l'archipel guadeloupéen. On a l’espace et le temps, donc on peut largement s’améliorer dans cette pratique. Et puis terre de Guadeloupe, terre de champion !"
Le Teq Tour en Nouvelle-Calédonie
Après la Guadeloupe, le Teq Tour voudra étendre son influence à d’autres terrains des Outre-mer. C’est ainsi qu’un déplacement est d’ores est déjà prévu en Nouvelle-Calédonie en novembre, comme l’a précisé Fredéric Piquionne lors de la conférence de presse. "Le but est de proposer cet outil à tous les territoires qui sont les plus souvent oubliés, confesse Richard Socrier. Et puis généralement, quand on a goûté au teqball une fois, on n'a plus envie de s’arrêter."
D’autres territoires seront visités par la suite. En 2025, la tournée passera par la Guyane "et sûrement à Mayotte ou à l’île de La Réunion", glisse le Martiniquais Frédéric Piquionne.