Ce mercredi 14 février, les agents d'une cité scolaire du sud de Mayotte ont exercé leur droit de retrait suite à l'agression d'un collègue. C'est le troisième établissement scolaire en moins d'un mois à protester contre des violences dans leur établissement.
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Des agents d'une cité scolaire du sud de Mayotte ont exercé, mercredi 14 février, leur droit de retrait suite à l'agression d'un collègue, a-t-on appris de source syndicale, ce qui en fait le troisième établissement scolaire en moins d'un mois à protester contre des violences dans leur établissement.
Le vice-rectorat aurait promis à ces personnels un poste supplémentaire d'agent de sécurité et la mairie la présence de policiers municipaux aux abords de l'établissement, a encore précisé le syndicaliste. Une intersyndicale mahoraise a déposé mercredi un préavis en vue d'une grève générale à partir du 21 février.
Elle invite "l'ensemble des travailleurs de Mayotte" à se joindre au mouvement, annoncé comme reconductible, et visant à "dénoncer l'insécurité qui a conduit à la fermeture de plusieurs établissements scolaires et à l'arrêt des transports scolaires".
Un agent d'entretien molesté
Selon le vice-rectorat, deux individus alcoolisés se seraient introduits dans la cité scolaire de Bandrélé mardi après-midi et auraient molesté un agent d'entretien. D'après le syndicaliste Sébastien Caugant (CGT Educ'action Mayotte), ces agresseurs, "connus des services de police", seraient ensuite partis en insultant les personnels venus à la rescousse de la personne agressée. Cette dernière a déposé plainte mercredi matin.Deux délinquants présumés interpellés
La gendarmerie de Mayotte a déclaré avoir interpellé un des deux délinquants présumés, qui a été placé en garde à vue. De leur côté, les agents du lycée de Kahani (centre) exerçaient toujours mercredi leur droit de retrait et ce, depuis le 20 janvier, lendemain de l'assaut de leur établissement par des dizaines de jeunes armés de bâtons et de barres de fer.Droit de retrait
Les personnels du lycée de Tsararano (centre) ont quant à eux "suspendu" leur droit de retrait, a indiqué Quentin Sedes, secrétaire départemental de la CGT Educ'action, dans l'attente d'une réunion avec la préfecture de Mayotte.Le vice-rectorat aurait promis à ces personnels un poste supplémentaire d'agent de sécurité et la mairie la présence de policiers municipaux aux abords de l'établissement, a encore précisé le syndicaliste. Une intersyndicale mahoraise a déposé mercredi un préavis en vue d'une grève générale à partir du 21 février.
Elle invite "l'ensemble des travailleurs de Mayotte" à se joindre au mouvement, annoncé comme reconductible, et visant à "dénoncer l'insécurité qui a conduit à la fermeture de plusieurs établissements scolaires et à l'arrêt des transports scolaires".