Nouvelle-Calédonie : "Jamais un travail sur la réponse du oui ou du non n’avait été fait jusqu’à présent", déclare Sébastien Lecornu à l’Assemblée nationale

Le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu à l’Assemblée nationale, en avril 2021.

Répondant à une question du député Guillaume Vuilletet (LREM) portant sur le référendum sur le statut de la Nouvelle-Calédonie qui aura lieu en 2022, le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu a rappelé l’action du gouvernement et formé le vœu de sortir d’un enfermement "binaire".

Lors des questions au gouvernement, ce mardi, Sébastien Lecornu a déclaré devant la représentation nationale, en réponse au député Guillaume Vuilletet, qu’il appartient à ce gouvernement et à la présente législature d’appliquer la fin des accords de Matignon et de Nouméa qui arrivent à échéance.

"Cela fait vingt ans que l’on travaille à quelle question il fallait poser, vingt ans que l’on travaille à qui il fallait la poser, la fameuse question du corps électoral. Et c’est le plus délicat à bien des égards, jamais un travail sur la réponse du oui ou du non n’avait été fait jusqu’à présent. C’est chose faite avec la production d’un document inédit", a-t-il ajouté. Ces implications s’imposeront aux différentes parties, elles seront à négocier et feront l’objet de discussions politiques avec les tous acteurs calédoniens, a encore précisé le ministre.


Question du député Guillaume Vuilletet (LREM, Val d’Oise) :  "Une table ronde s’ouvre aujourd’hui et jusqu’au 1er juin, à laquelle a été invitée l’ensemble des forces vives du territoire calédonien. Vous avez aussi souhaité qu’une vaste concertation locale ait lieu, qui a été irriguée par près d’un millier de contributions. (...) Le territoire calédonien entame aujourd'hui un chemin crucial, qui part de cette table ronde jusqu'à la date butoir du référendum d'octobre 2022. J'aimerais que vous nous détailliez ce chemin, et que vous en nous précisiez l'agenda".