Nouvelle-Calédonie : ouverture du XVIIe comité des signataires à sept mois du référendum

17ème Comité des Signataires, à Matignon, en mars 2018
Le XVIIe comité des signataires s’est ouvert, à Matignon à Paris, ce mardi 27 mars, en présence du Premier ministre, Edouard Philippe avec un objectif très précis. Il s’agit de se mettre d’accord sur la question posée aux électeurs calédoniens lors du référendum du 4 novembre.
Les participants au XVIIe comité des signataires de l’accord de Nouméa (1998) sont arrivés à Matignon, à Paris autour de 8h30 ce matin. Roch Wamytan (Union Calédonienne), Victor Tutugoro (UPM), Sonia Backès (MRC), Pierre Frogier (Rassemblement-LR) Philippe Gomès ou encore Philippe Dunoyer (Calédonie Ensemble) sont arrivés les uns après les autres.

En présence du Premier ministre

Le Premier ministre Edouard Philippe et la ministre des Outre-mer Annick Girardin sont entrés dans la cour de Matignon à 9h05. Edouard Philippe a fait un discours d'introduction. Il a participé à la première réunion du Comité des signataires jusqu'à 10h30 environ. Il doit retrouver les participants du comité des signataires à 13h pour le déjeuner. 
 
Revivez l’arrivée en direct des participants avec le Facebook Live de NC 1ère :


Date du référendum fixée

La date du référendum de Nouvelle-Calédonie a été fixée au 4 novembre 2018 lors d’une séance publique houleuse du congrès calédonien la semaine dernière. Cette consultation sur « l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté » marquera la fin d’un processus de décolonisation entamé il y a 20 ans pour réconcilier les communautés kanak et européennes. 

Le libellé de la question

Ce XVIIe comité des signataires a pour but de mettre au point le libellé de la question qui sera posée lors de ce référendum. Cette rédaction n’est pas si simple, tant les participants au comité, indépendantistes et loyalistes, ont des intérêts contraires. 


Indépendance ou pleine souveraineté 

En mars dernier, Edouard Philippe, le Premier ministre déclarait que pour cette question « le champ des possibles était très limité » puisqu’il s’agite de demander in fine aux électeurs de dire « oui » ou « non » à l’indépendance même si elle est appelée « pleine souveraineté » de cet archipel du Pacifique colonisé en 1853.

Prendre la main

En cas de désaccord trop profond, l’Etat devrait prendre la main et décider lui-même de la question qui sera posée au référendum dont la convocation fera l’objet d’un décret en Conseil des ministres.


Quelle question au référendum ?

Selon Matignon, les Premier ministre ne tranchera pas forcément ce mardi 27 mars sur le libellé de la question. Il va « écouter les propositions des uns et des autres, expliquer les contraintes et le champ des possibles, mettre en perspective et consacrer le temps nécessaire ». Edouard Philippe sera de retour à Matignon à 18h ce mardi pour aborder précisément cette question avec le comité des signataires.

Le point avec Angélique Souche de NC La1ère ci-dessous :