Les cantines de l'ensemble de l'agglomération ne rouvriront pas avant fin octobre. C'est ce qui ressort de la réunion d'hier entre le gouvernement, la Province sud, les communes de l'agglomération et la société Newrest.
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Les derniers cas d'intoxication recensés dans des cantines de Dumbéa et Païta en fin de semaine dernière ont été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Alors que des investigations sanitaires sont en cours pour tenter de résoudre le mystère de la crise des cantines, le gouvernement, les communes de l'agglomération et la Province sud annoncent qu'il n'y aura pas de retour à la normale dans les services de cantine du Grand Nouméa dont les repas sont fournis par Newrest. Une suspension annoncée jusqu'aux prochaines vacances scolaires. Dans ce contexte, les collectivités autorisent l'ouverture des cantines municipales pour l'accueil des enfants.
Le gouvernement indique que, dans l'absolu, les parents des élèves scolarisés à Nouméa, Dumbéa et au Mont Dore sont invités à venir récupérer leurs enfants à l'heure de la pause déjeuner et à les ramener à l'école pour la reprise des cours. A défaut, ils sont autorisés à apporter un repas froid à l'heure du déjeuner (et pas avant) qui sera consommé sous la surveillance du personnel des cantines. Pour tous les enfants livrés à eux-mêmes, les cantines offriront une collation froide assure le gouvernement. Sur Païta, les lunch box ne sont pas autorisés. Des repas froids seront donc servis aux enfants dans les cantines.
Alors que les récentes analyses reçues n'indiquent aucune intoxication d'origine bactériologique et donc aucune responsabilité du prestataire, les services du gouvernement restent en attente de deux autres analyses qui devraient leur parvenir en fin de semaine. La mairie de Dumbéa procède, elle, aujourd’hui à des prélèvements dans les cantines des écoles où des cas d’intoxication ont été signalés: Victorien-Bardou et Louise-De-Greslan à Koutio ainsi qu'Alphonse-Dillenseger à Auteuil. Ces prélèvements, précise la municipalité, sont réalisés par la société Agrocontrôle et les résultats sont attendus ce jeudi soir.
Ce weekend, les cuisines centrales de Newrest ont été totalement désinfectées. Et les résultats des analyses effectuées hier, lundi, pour vérifier l'absence de germes sont attendus demain. Les véhicules de transport des repas ont également été désinfectés et l'ensemble des matériels de cuisine et de livraison sont en cours de traitement jusqu'à la fin de la semaine. Des investigations devraient également être menées sur l'ensemble des produits de vaisselle et d'entretien utilisés par la société Newrest dans le but de vérifier l'ensemble de la chaîne de préparation et de livraison des repas.
Le gouvernement affirme qu'un " plan de maîtrise sanitaire " permettant de cerner et de traiter tous les risques liés à cette activité est en cours. Celui-ci devrait être opérationnel à la rentrée scolaire de fin octobre. Enfin, deux experts indépendants seront mandatés, l'un par Newrest (attendu lundi en Nouvelle Calédonie), l'autre par le gouvernement, afin de réaliser un diagnostic et livrer des explications sur ce qui a pu causer les intoxications de près de 200 enfants en l'espace de trois mois.
Face à la crise, et dans un souci d'anticipation, de nombreux parents ont mis en place une nouvelle organisation. Voyez ce reportage réalisé par Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry sur une structure privée qui, jusqu'à présent, accueillait les enfants exclusivement le mercredi et durant les vacances scolaires. Dans le contexte actuel, elle propose désormais un nouveau service de transport et de restauration quatre fois par semaine qui a déjà trouvé ses clients.
Les parents invités à prendre le relais
Le gouvernement indique que, dans l'absolu, les parents des élèves scolarisés à Nouméa, Dumbéa et au Mont Dore sont invités à venir récupérer leurs enfants à l'heure de la pause déjeuner et à les ramener à l'école pour la reprise des cours. A défaut, ils sont autorisés à apporter un repas froid à l'heure du déjeuner (et pas avant) qui sera consommé sous la surveillance du personnel des cantines. Pour tous les enfants livrés à eux-mêmes, les cantines offriront une collation froide assure le gouvernement. Sur Païta, les lunch box ne sont pas autorisés. Des repas froids seront donc servis aux enfants dans les cantines.
Des investigations sanitaires toujours en cours
Alors que les récentes analyses reçues n'indiquent aucune intoxication d'origine bactériologique et donc aucune responsabilité du prestataire, les services du gouvernement restent en attente de deux autres analyses qui devraient leur parvenir en fin de semaine. La mairie de Dumbéa procède, elle, aujourd’hui à des prélèvements dans les cantines des écoles où des cas d’intoxication ont été signalés: Victorien-Bardou et Louise-De-Greslan à Koutio ainsi qu'Alphonse-Dillenseger à Auteuil. Ces prélèvements, précise la municipalité, sont réalisés par la société Agrocontrôle et les résultats sont attendus ce jeudi soir.
Une désinfection totale réalisée chez Newrest
Ce weekend, les cuisines centrales de Newrest ont été totalement désinfectées. Et les résultats des analyses effectuées hier, lundi, pour vérifier l'absence de germes sont attendus demain. Les véhicules de transport des repas ont également été désinfectés et l'ensemble des matériels de cuisine et de livraison sont en cours de traitement jusqu'à la fin de la semaine. Des investigations devraient également être menées sur l'ensemble des produits de vaisselle et d'entretien utilisés par la société Newrest dans le but de vérifier l'ensemble de la chaîne de préparation et de livraison des repas.
Un plan de maîtrise sanitaire à l'étude
Le gouvernement affirme qu'un " plan de maîtrise sanitaire " permettant de cerner et de traiter tous les risques liés à cette activité est en cours. Celui-ci devrait être opérationnel à la rentrée scolaire de fin octobre. Enfin, deux experts indépendants seront mandatés, l'un par Newrest (attendu lundi en Nouvelle Calédonie), l'autre par le gouvernement, afin de réaliser un diagnostic et livrer des explications sur ce qui a pu causer les intoxications de près de 200 enfants en l'espace de trois mois.
Des prestataires privés sollicités par des parents
Face à la crise, et dans un souci d'anticipation, de nombreux parents ont mis en place une nouvelle organisation. Voyez ce reportage réalisé par Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry sur une structure privée qui, jusqu'à présent, accueillait les enfants exclusivement le mercredi et durant les vacances scolaires. Dans le contexte actuel, elle propose désormais un nouveau service de transport et de restauration quatre fois par semaine qui a déjà trouvé ses clients.