Prof'îles

 Portraits et tranches de vie dans les îles de Guadeloupe .

À réécouter

  • Travailleurs haïtiens sans-papiers à Marie-Galante (épisode 5/5 : enfin libre !)

    Témoignage d’un ressortissant qui a pu régulariser sa situation. Alix a 53 ans. Entré clandestinement sur la grande galette en 2003, il raconte comment sa vie a changé, depuis qu’il a enfin obtenu un titre de séjour en 2020. Des papiers synonymes de liberté :
  • Travailleurs haïtiens sans-papiers à Marie-Galante (épisode 4/5 : un exil sans retour)

    Comment les ressortissants haïtiens installés Marie-Galante vivent-ils leur exil, loin de leur terre natale ? Un exil sans retour possible, en l’absence de titre de séjour, qui leur permettrait de revenir ensuite sur le territoire français. Les immigrés clandestins savent aussi que malgré leur statut précaire en Guadeloupe, leur situation demeure plus enviable que celle de leur famille restée dans un pays gangrené par la violence. Témoignages :
  • Travailleurs haïtiens sans-papiers à Marie-Galante (épisode 3/5 : coupeurs de canne)

    Les ouvriers agricoles haïtiens installés Marie-Galante jouent un rôle essentiel dans la filière canne, sur cette île où plus de 80% de la récolte se fait la main. Une réalité économique sur laquelle chacun semble pourtant fermer les yeux, puisque rien n’est fait pour améliorer le sort de ces travailleurs de l’ombre. Rencontre avec quelques-uns de ces coupeurs de canne, qui parfois ne connaissent même pas le nom des planteurs qui les emploient
  • Travailleurs haïtiens sans-papiers à Marie-Galante (épisode 2/5 : vivre caché)

    Présenté par Guadeloupe la 1ère
  • Travailleurs haïtiens sans-papiers à Marie-Galante (épisode 1/5 : 30 ans de présence)

    C’est l’une des mesures-phares de la « loi immigration », adoptée le 19 décembre 2023 : la régularisation des travailleurs étrangers sans papiers dans les métiers en tension. Elle se fera sous conditions, et la discrétion des préfets. Parmi les emplois concernés, il y a les ouvriers agricoles. En Guadeloupe, comme ailleurs, les exploitants ont souvent beaucoup de mal trouver de la main d’œuvre, que ce soit en banane, en canne sucre ou en maraîchage. Ils font donc appel essentiellement des travailleurs haïtiens (souvent en situation irrégulière). C’est le cas notamment Marie-Galante, pour la coupe de la canne. Josiane Champion a rencontré plusieurs de ces ouvriers haïtiens, présents sur l’île depuis parfois plus de 30 ans et qui n’ont jamais pu obtenir un titre de séjour :