La polémique entre la Province Nord de la Nouvelle-Calédonie et la SLN n’a pas vraiment attiré l’attention des investisseurs du nickel à la City de Londres. Trop compliqué à interpréter pour les traders et sans conséquence directe sur les cours du nickel. Alors que la Chine…
La province chinoise du Guangdong qui représente près d'un tiers des exportations industrielles du pays enregistre son plus mauvais résultat depuis janvier 2016. L’indice de la production manufacturière (PMI) des usines, a chuté en août sous le seuil de 50 à 49,3. En conséquence, les clignotants économiques sont au rouge, les investisseurs se détournent du complexe de base des matières premières et du nickel dont le Guangdong est un grand utilisateur pour son industrie de l’acier inoxydable.
Le nickel valait 12.430 dollars (5,63 USD par livre) mardi en milieu d’après-midi à Londres. Le métal perdait 2,83 % en recul de près de 8,62 % sur la semaine.
« Hausse du dollar, aversion aux risques, tensions commerciales, la diminution des stocks mondiaux de nickel ne suffit plus, à elle seule, à enrayer la baisse des cours du métal » Metal Bulletin
Une fin d'été maussade
Pendant ce temps à Londres, ce début du mois de septembre s’annonce plutôt sombre pour le marché des métaux industriels dont les prix sont fixés par le LME. Quelques progrès sporadiques ont été enregistrés, mais la Bourse des métaux est en mode défensif. Cuivre, nickel et zinc reculent soumis aux tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine. « Le mois de septembre commence sous une pression accrue souligne le négociant industriel Marex Spectron. Les volumes de nickel négociés sont en forte diminution, ils sont tombés à leur niveau le plus bas depuis janvier 2018 ». Les prix chutent...Les fondamentaux restent bons
Seul signe positif en Asie, les derniers mouvements du marché indiquent un redressement du prix des armatures en acier inoxydable (nickel). Le producteur chinois Tangshan ayant annoncé qu’il pourrait mettre en œuvre des réductions de production plus fortes que prévues en septembre. « Les fondamentaux n’ont pas évolué, les stocks baissent encore ce qui est positif, mais la demande chinoise ralentie, donc les investisseurs réduisent leur position d’achat de nickel ou de cuivre au LME de Londres ou au SHFE de Shanghai. Malgré tout, les prix devraient rebondir d’ici la fin de l’année car la Chine a pris des mesures environnementales incitatives qui vont relancer la demande en métaux éco compatibles » conclu Boris Mikanikrezai, analyste des marchés matières premières au Metal Bulletin.Le nickel valait 12.430 dollars (5,63 USD par livre) mardi en milieu d’après-midi à Londres. Le métal perdait 2,83 % en recul de près de 8,62 % sur la semaine.