Le Sénat a accru ce 29 juin l'information sur les vins et alcools servis dans les restaurants en prévoyant notamment que les indications géographiques figurent sur les cartes. Une disposition élargie aux spiritueux afin de défendre, en particulier, les rhums produits en Outre-mer.
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A l'occasion de l'examen du projet de loi agriculture alimentation, les sénateurs ont adopté un amendement du gouvernement prévoyant l'obligation de faire état de l'indication géographique sur les menus.
Sur sa page facebook, la Sénatrice martiniquaise s'en félicite:
Par ailleurs, le Sénat est revenu sur une disposition du projet de loi qui prévoit la fin de l'utilisation des bouteilles d'eau en plastique dans la restauration collective. Les sénateurs ont adopté plusieurs amendements identiques faisant valoir que cette interdiction "va à l'encontre de la politique menée actuellement par le gouvernement dans les domaines de la santé et de l'économie circulaire".
"Contrairement à ce que j'ai pu entendre, l'eau en bouteille n'a jamais contenu et ne contient pas de perturbateurs endocriniens", a dit Michel Canevet (UC). "En outre, a-t-il dit, les bouteilles d'eau en plastique sont 100% recyclables. Le secteur travaille à la mise en place d'engagements volontaires et à un plan d'action dédié pour accélérer le taux des collectes des bouteilles".
Pour Catherine Dumas (LR), "il n'y a aucun risque à boire de l'eau minérale naturelle conditionnée dans une bouteille en plastique: les bouteilles d'eau en plastique sont composées exclusivement de polyéthylène téréphtalate (PET), un matériau chimiquement inerte qui ne migre pas dans l'eau". "Les bouteilles en PET ne contiennent ni Bisphénol A, ni dioxine, ni perturbateurs endocriniens", a-t-elle ajouté.
"Si on interdit ces bouteilles, il faudra bien les remplacer. On pense d'abord au verre", a souligné Michelle Gréaume (CRCE, à majorité communiste). "Or l'industrie du verre a presque disparu de notre pays et cette mesure contraindrait les producteurs d'eau minérale à travailler avec des entreprises situées à l'étranger".
En revanche pour Angèle Préville (PS), "le plastique n'est pas biodégradable" et "boire de l'eau provenant de bouteilles en plastique représente un risque pour la santé qui n'a pas lieu d'être dans un pays où l'eau potable est quasiment accessible à tous".
Les sénateurs ont également adopté un amendement interdisant au 1er janvier 2020 l'utilisation de pailles et bâtonnets mélangeurs pour boissons en plastique, "véritable bombe à retardement pour l'océan", selon son auteur Roland Courteau (PS).
Les rhums produits Outre mer concernés
Ils ont ensuite voté un amendement de Catherine Conconne (PS) élargissant cette disposition aux spiritueux, afin de défendre, en particulier, les rhums produits outre-mer.Sur sa page facebook, la Sénatrice martiniquaise s'en félicite:
"J'ai obtenu à l'unanimité qu'un amendement que j'ai déposé étende cette mention aux rhums. Oui, notre production mérite d'être distinguée. Tous les rhums produits sur la planète ne se valent pas. Et que l'on précise l'origine de ce spiritueux valorisera notre excellentissime produit AOC pour qu'il ne soit pas "noyé" dans une appellation simple. Tchin tchin"
Bouteilles en plastique plus interdites
Par ailleurs, le Sénat est revenu sur une disposition du projet de loi qui prévoit la fin de l'utilisation des bouteilles d'eau en plastique dans la restauration collective. Les sénateurs ont adopté plusieurs amendements identiques faisant valoir que cette interdiction "va à l'encontre de la politique menée actuellement par le gouvernement dans les domaines de la santé et de l'économie circulaire"."Contrairement à ce que j'ai pu entendre, l'eau en bouteille n'a jamais contenu et ne contient pas de perturbateurs endocriniens", a dit Michel Canevet (UC). "En outre, a-t-il dit, les bouteilles d'eau en plastique sont 100% recyclables. Le secteur travaille à la mise en place d'engagements volontaires et à un plan d'action dédié pour accélérer le taux des collectes des bouteilles".
Pour Catherine Dumas (LR), "il n'y a aucun risque à boire de l'eau minérale naturelle conditionnée dans une bouteille en plastique: les bouteilles d'eau en plastique sont composées exclusivement de polyéthylène téréphtalate (PET), un matériau chimiquement inerte qui ne migre pas dans l'eau". "Les bouteilles en PET ne contiennent ni Bisphénol A, ni dioxine, ni perturbateurs endocriniens", a-t-elle ajouté.
"Si on interdit ces bouteilles, il faudra bien les remplacer. On pense d'abord au verre", a souligné Michelle Gréaume (CRCE, à majorité communiste). "Or l'industrie du verre a presque disparu de notre pays et cette mesure contraindrait les producteurs d'eau minérale à travailler avec des entreprises situées à l'étranger".
En revanche pour Angèle Préville (PS), "le plastique n'est pas biodégradable" et "boire de l'eau provenant de bouteilles en plastique représente un risque pour la santé qui n'a pas lieu d'être dans un pays où l'eau potable est quasiment accessible à tous".
Les sénateurs ont également adopté un amendement interdisant au 1er janvier 2020 l'utilisation de pailles et bâtonnets mélangeurs pour boissons en plastique, "véritable bombe à retardement pour l'océan", selon son auteur Roland Courteau (PS).