La joie était palpable du côté de La Chapelle du Verbe Incarné lors de la présentation du programme du TOMA, Théâtre d’Outre-mer en Avignon, à la veille du grand retour. Privées de scène comme les autres l’an dernier durant le Festival OFF d’Avignon, les compagnies qui ont fait le déplacement n'ont pas eu de mots assez forts pour décrire ce qu’elles ressentent.
Arrivée de Guyane, Bérékia Yergeau, metteuse en scène de Comme l’oiseau fait dans le registre religieux et parle de bénédiction.
Pour Lolita Monga, à qui les périodes de restrictions ont inspiré un Poème confiné d’Outre-mer qu’elle a créé à la Réunion, c’est le retour d’une certaine communion.
Odile Pedro Leol quant à elle revient au moins pour la troisième fois au TOMA.. Et c’est une certaine nostalgie qui prime à l’évocation du spectacle Bernarda Alba de Yana dont elle avait livré une version en 2003. Le plaisir de revenir après la longue interruption Covid en est décuplé.
La Guyane est venue en nombre cette année avec trois spectacles, une volonté affichée de soutenir et d’aider la filière culture dans cette collectivité… Ainsi Marielle Salmier vient, elle, à Avignon pour donner cinq représentations de son Marielle en vrai et rencontrer un public différent avec pourtant la sensation d’être attendue.
À tous ces spectacles, il faut ajouter Hymne, Tituba sorcière noire de Salem ou encore Manifestes chaos opéra ou Une patte retombe toujours sur ces chattes…
Aussi bien dans les thématiques des pièces que dans les équipes artistiques venues enrichir la programmation, les femmes marquent leur empreinte ce dont se réjouit le co-directeur du Festival, Greg Germain.
Retrouvez-les tous en images dans ce reportage du côté d'Avignon :
Et c’est donc parti pour près de trois semaines de représentations pour ce TOMA, placé comme tous les festivals sous le signe des retrouvailles. Pour toute la programmation du TOMA, c'est ICI.