Faire de Vaitupu le 1er village éco-durable de Wallis et Futuna, c'est le projet ambitieux sur lequel travaillent les villageois et leur chef depuis 2018.
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Depuis 2018, les villageois de Vaitupu et leur chef Heu Vaha'i Tuulaki travaillent sur un objectif : celui de faire de leur environnement de vie le 1er village éco-durable de Wallis.
Ce projet de 3 millions 500 mille euros (420 millions de francs CFP), a été présenté à Annick Girardin, l'ancienne ministre des Outre-mer lors de sa visite sur le territoire du 4 au 8 mars 2019.
Le projet est ambitieux certes mais pas impossible puisqu'il est déjà en phase de concrétisation.
Réaménagement du littoral, parcours sportif et santé, sentier botanique, gestion des parcs à cochons, microcentrale solaire. Annick Girardin a annoncé dès son arrivée : promouvoir la trajectoire du 5.0 un concept de développement basé sur les 5 zéro. Celui du zéro déchet, zéro carbone, pas de produits chimiques, pour une société inclusive et résiliente.
A travers le regard de Heu Vaha'i Tu'ulaki, on sent pointer l'émotion et la nostalgie. Bien avant que leur projet ne soit retenu dans le cadre des Assises des Outre-mer, le chef de village et ses habitants s'étaient lancés dans un pari fou : devenir le premier village éco-durable de Wallis.
Dans les grandes lignes de ce projet il y a tout d'abord l'assainissement du littoral. En ligne de mire : les nombreux enclos à cochons qui polluent la mer et la beauté du paysage. Les villageois ont tout simplement décidé de les déplacer vers l'intérieur des terres.
Plusieurs services comme celui de l'Environnement, de l'Agriculture, des Travaux Publics entre autres interviennent dans ce projet.
La première étape est encadrée par le service de l'Agriculture. En collaboration avec les villageois, ils ont opté pour un système de parc tournant. Le dispositif est moins polluant, de plus, le lisier pourra être utilisé pour enrichir les sols.
Un bon point pour l'environnement et pour le village. Tout le matériel utilisé est financé par le ministère de l'Agriculture à hauteur de 120 000 euros.
Les opérations ont commencé lundi 1er octobre avec sept élevages mais à terme ce sont près de trente parcs qu'il faudra délocaliser. Cela demande de gros efforts et une réelle volonté des uns et des autres pour le concrétiser. Une action pour une bonne cause qui pourrait être suivie par d'atres villages.
Ce projet de 3 millions 500 mille euros (420 millions de francs CFP), a été présenté à Annick Girardin, l'ancienne ministre des Outre-mer lors de sa visite sur le territoire du 4 au 8 mars 2019.
Le projet est ambitieux certes mais pas impossible puisqu'il est déjà en phase de concrétisation.
Retour sur un projet ambitieux :
Réaménagement du littoral, parcours sportif et santé, sentier botanique, gestion des parcs à cochons, microcentrale solaire. Annick Girardin a annoncé dès son arrivée : promouvoir la trajectoire du 5.0 un concept de développement basé sur les 5 zéro. Celui du zéro déchet, zéro carbone, pas de produits chimiques, pour une société inclusive et résiliente.Développement durable, principal objectif
La transition écologique et ce type de projet font partis des propositions de développement pour le Territoire. Les autorités se sont rendues à Vaitupu pour la présentation du projet.A travers le regard de Heu Vaha'i Tu'ulaki, on sent pointer l'émotion et la nostalgie. Bien avant que leur projet ne soit retenu dans le cadre des Assises des Outre-mer, le chef de village et ses habitants s'étaient lancés dans un pari fou : devenir le premier village éco-durable de Wallis.
Dans les grandes lignes de ce projet il y a tout d'abord l'assainissement du littoral. En ligne de mire : les nombreux enclos à cochons qui polluent la mer et la beauté du paysage. Les villageois ont tout simplement décidé de les déplacer vers l'intérieur des terres.
Plusieurs services comme celui de l'Environnement, de l'Agriculture, des Travaux Publics entre autres interviennent dans ce projet.
La première étape est encadrée par le service de l'Agriculture. En collaboration avec les villageois, ils ont opté pour un système de parc tournant. Le dispositif est moins polluant, de plus, le lisier pourra être utilisé pour enrichir les sols.
Un bon point pour l'environnement et pour le village. Tout le matériel utilisé est financé par le ministère de l'Agriculture à hauteur de 120 000 euros.
Les opérations ont commencé lundi 1er octobre avec sept élevages mais à terme ce sont près de trente parcs qu'il faudra délocaliser. Cela demande de gros efforts et une réelle volonté des uns et des autres pour le concrétiser. Une action pour une bonne cause qui pourrait être suivie par d'atres villages.