Laure est née à Argenteuil de parents haïtiens. Clichy-sous-bois, Antony puis Créteil, elle grandit en région parisienne et fréquente la Sorbonne nouvelle pour des études d'anglais. Aujourd'hui elle a 34 ans et enseigne cette matière dans un lycée, en banlieue.
Pourtant, sa ville, c'est Paris qu'elle adore et où elle se sent bien : "Je me sens beaucoup plus parisienne que française". Elle s'y est construit sa petite vie avec ses amis, ses proches. Mais Laure retourne régulièrement aux États-Unis, ce pays dont elle aime la culture.
C'est vers l'âge de 12-13 ans qu'elle découvre l'Amérique lorsque ses parents quittent la France pour s'y intaller. Elle ne revient dans l'Hexagone que pour ses études universitaires avec une certitude : ici ou là-bas, sa couleur noire pose problème.
"Maintenant que je sais quel est le problème, tout ce que je peux faire c'est trouver une solution " et elle passe, selon elle, par un retour aux sources. Non pas en Haïti, le pays de ses parents. "Je préfère m'arrêter à l'Afrique parce que l'Afrique, c'est le début et la fin".
Depuis qu'elle a choisi cette voie, Laure se sent davantage en paix avec elle-même. Ce sont peut-être ses ancêtres qui parlent à travers elle.
C'est vers l'âge de 12-13 ans qu'elle découvre l'Amérique lorsque ses parents quittent la France pour s'y intaller. Elle ne revient dans l'Hexagone que pour ses études universitaires avec une certitude : ici ou là-bas, sa couleur noire pose problème.
"Maintenant que je sais quel est le problème, tout ce que je peux faire c'est trouver une solution " et elle passe, selon elle, par un retour aux sources. Non pas en Haïti, le pays de ses parents. "Je préfère m'arrêter à l'Afrique parce que l'Afrique, c'est le début et la fin".
Depuis qu'elle a choisi cette voie, Laure se sent davantage en paix avec elle-même. Ce sont peut-être ses ancêtres qui parlent à travers elle.