"Le papyrus de César", 36ème album des aventures d'Astérix le Gaulois est sorti jeudi dernier. Outre Baba le pirate, de nouveaux personnages noirs figurent dans cette aventure : les "scribes numides". Depuis 54 ans, les personnages noirs ne sont pas à la fête dans la BD créée par Goscinny et Uderzo.
Les années passent, les albums se succèdent, les auteurs changent (Goscinny et Uderzo ont laissé la place à Ferry et Conrad) et pourtant les personnages noirs sont toujours aussi peu à leur avantage dans la plus célèbre des bande dessinées de France. Lors de la sortie du précédent album d'Astérix en 2013, La1ere.fr dressait déjà un constat peu reluisant.
Nouveaux venus, dans cet album, les "scribes numides" (les ancêtres des "nègres littéraires", selon les auteurs) apparaissent à plusieurs reprises. Les lèvres charnues, esclaves, ils sont muets et chargés de recopier les carnets de César. Seul l'un d'entre eux, "Bigdatha", sort du lot, en confiant à un "colporteur" (l'ancêtre du journaliste) un chapitre censuré du livre de césar.
A la fin de l'aventure, le "colporteur" (journaliste) obtient tout de même de Jules César la promesse de libérer les scribes emprisonnés.
Chacun jugera. En attendant, retrouvez ci-dessous un diaporama qui montre les différents personnages noirs dans les précédents albums d'Astérix (Merci à Julien P. pour sa lecture attentive) :
Le papyrus de César
Dans la 36ème aventure d'Astérix, "Le papyrus de César" disponible depuis jeudi 22 octobre, plusieurs personnages noirs sont présents : Baba le pirate est toujours aussi peu à son avantage. Coincé dans son nid-de-pie, il reçoit un pigeon voyageur dans l'oeil, ne sait pas lire et a toujours un accent ca'icatu'al.Nouveaux venus, dans cet album, les "scribes numides" (les ancêtres des "nègres littéraires", selon les auteurs) apparaissent à plusieurs reprises. Les lèvres charnues, esclaves, ils sont muets et chargés de recopier les carnets de César. Seul l'un d'entre eux, "Bigdatha", sort du lot, en confiant à un "colporteur" (l'ancêtre du journaliste) un chapitre censuré du livre de césar.
A la fin de l'aventure, le "colporteur" (journaliste) obtient tout de même de Jules César la promesse de libérer les scribes emprisonnés.
Astérix raciste ?
Depuis la sortie du premier album, "Astérix le Gaulois", en 1961, la série repose sur le principe de la caricature. Comme l'explique dans l'hebdomadaire L'express, Nicolas Rouvière, maître de conférence en littérature française à Grenoble et fin connaisseur de la BD :Astérix joue sur les stéréotypes, que ce soit au sujet des noirs, des Helvètes, des hispaniques, des Anglais, des juifs. C'est une moquerie des représentations à prendre au second degré. Il n'y a aucun racisme à y voir".
Chacun jugera. En attendant, retrouvez ci-dessous un diaporama qui montre les différents personnages noirs dans les précédents albums d'Astérix (Merci à Julien P. pour sa lecture attentive) :