Situés au pavillon 7.1 du Salon de la Porte de Versailles, les stands ultramarins font découvrir leurs produits agricoles aux nombreux visiteurs. Visite guidée.
En famille, entre amis, ou seul, des centaines de personnes arpentent depuis samedi le pavillon 7.1 du Salon International de l'Agriculture qui se déroule Porte de Versailles à Paris jusqu'au 6 mars. Pas d'animaux sur ce grand espace dédié à la centaine d'exposants venus de tous les Outre-mer mais une multitude de produits agricoles : banane, vanille, cerf, épices…
Le monoï est l'autre produit phare et attire les foules. "Les passants sont obligés de passer par ici", se réjouit Sandra, la vendeuse. "Ce sont surtout des nostalgiques de Tahiti qui viennent", note-t-elle. Et ils devront se dépêcher, les petits flacons s'épuisent à vue d'œil. "Il n'y a plus de monoï anti-moustique, c'est peut-être l'effet Zika", se demande-t-elle. Il faut compter entre 5 et 10 euros pour une bouteille de 150 ml.
Pour les commerçants, cette édition du Salon s'annonce bien, surtout que "la délégation de la Polynésie en France a beaucoup aidé les exposants. Les stands comme l'installation ont été pris en charge par le pays. Air Tahiti a fait des efforts pour nous permettre de venir", se réjouissent-ils.
Sur les étals, des confitures, des produits à base d'huile essentielle de niaouli, excellente pour les personnes enrhumées ; et la vanille, médaille d'argent du Salon en 2014. Seules les crevettes sont absentes, "décimées par un virus et les mauvais traitements des bassins", regrette Jean-Paul Ruze.
Sur le stand de Marie-Galante, Martin fait tourner sa sorbetière à plein régime et on se presse pour déguster les sorbets coco : "Les gens nous adorent. Ici, il fait chaud et après déjeuner, ils viennent se rafraîchir". Félix, le responsable, ne peut qu'approuver. "Depuis 1993 que nous avons apporté le sorbet au Salon, le succès ne se dément pas. Et en plus, il ne connaît pas l'inflation". Comptez 3 euros le sorbet.
Découverte de ce Salon : des sablés créoles, "sans œuf, sans conservateur, sans colorant ni arôme artificiel. On travaille avec les fruits et épices de Guadeloupe. C'est du soleil dans votre bouche", promet Didier, le commerçant. Le paquet d'une quinzaine de biscuits, goût gingembre, curcuma ou fruit de la passion revient à 4 euros.
Autre pépite, le miel de campeche du Guadeloupéen Benoît Foucan-Perafide, meilleur apiculteur de France. Son produit a été élu médaille d'or du Salon 2016. C'est la troisième fois qu'il remporte le titre, de suite.
Idem pour les dégustations de rhums mélangés. "On vend 500 bouteilles par jour, sans compter les litres que l'on offre aux personnes", jure Emmanuel, le vendeur de Rhum Métisse. Son rhum saveur "vanille bourbon et café bourbon pointu" fait frissonner les papilles de trois jeunes qui s'attardent sur le stand.
Le Salon de l'Agriculture attire 700.000 visiteurs en neuf jours ainsi que 1300 exposants. A l'exception de Wallis-et-Futuna et Saint-Pierre et Miquelon, tous les Outre-mer sont représentés.
Polynésie : l'arbre à pain à l'honneur
Après avoir passé les stands de la Bretagne et la Corse, la Polynésie est le premier territoire ultramarin représenté sur le Salon. En 2016, le uru, le fruit de l'arbre à pain, aliment de base dans l'archipel, est à l'honneur. "Il est naturellement sans gluten. On l'utilise en farine et il remplace le blé. Il y a besoin de deux fois moins de quantité pour faire les pâtes", assure Thérèse Huber, une commerçante. "Le produit interpelle les métropolitains", poursuit-elle. "Léger, fruité, fondant", savoure un homme, une gaufre à base de uru à la main. Un paquet de 400 grammes de uru coûte 6 euros.Le monoï est l'autre produit phare et attire les foules. "Les passants sont obligés de passer par ici", se réjouit Sandra, la vendeuse. "Ce sont surtout des nostalgiques de Tahiti qui viennent", note-t-elle. Et ils devront se dépêcher, les petits flacons s'épuisent à vue d'œil. "Il n'y a plus de monoï anti-moustique, c'est peut-être l'effet Zika", se demande-t-elle. Il faut compter entre 5 et 10 euros pour une bouteille de 150 ml.
Pour les commerçants, cette édition du Salon s'annonce bien, surtout que "la délégation de la Polynésie en France a beaucoup aidé les exposants. Les stands comme l'installation ont été pris en charge par le pays. Air Tahiti a fait des efforts pour nous permettre de venir", se réjouissent-ils.
Le cerf calédonien intrigue
En forme de grande case traditionnelle kanak, le stand de la Nouvelle-Calédonie ne passe pas inaperçu. Ici, la star, c'est le cerf et sa viande tendre et gouteuse que Jean-Paul Ruze cuisine avec passion. Le responsable de l'espace, ancien éleveur, le fait découvrir aux visiteurs peu habitués et vente ses qualités "anti-cholestérol". "Le cerf est une nourriture de base chez nous, le cheptel sur l'île avoisine les 300.000 têtes", précise-t-il.Sur les étals, des confitures, des produits à base d'huile essentielle de niaouli, excellente pour les personnes enrhumées ; et la vanille, médaille d'argent du Salon en 2014. Seules les crevettes sont absentes, "décimées par un virus et les mauvais traitements des bassins", regrette Jean-Paul Ruze.
Les Antilles : boudins, sorbets mais pas que
Comme chaque année, les stands des Antilles font le plein. Des litres et des litres de planteur ont déjà été écoulés. "Kiwi, citron vert, gingembre ont la cote", détaille Ayanthi qui participe pour la première fois au Salon. Les passants se précipitent sur les valeurs sûres : boudin et accras.Sur le stand de Marie-Galante, Martin fait tourner sa sorbetière à plein régime et on se presse pour déguster les sorbets coco : "Les gens nous adorent. Ici, il fait chaud et après déjeuner, ils viennent se rafraîchir". Félix, le responsable, ne peut qu'approuver. "Depuis 1993 que nous avons apporté le sorbet au Salon, le succès ne se dément pas. Et en plus, il ne connaît pas l'inflation". Comptez 3 euros le sorbet.
Découverte de ce Salon : des sablés créoles, "sans œuf, sans conservateur, sans colorant ni arôme artificiel. On travaille avec les fruits et épices de Guadeloupe. C'est du soleil dans votre bouche", promet Didier, le commerçant. Le paquet d'une quinzaine de biscuits, goût gingembre, curcuma ou fruit de la passion revient à 4 euros.
Autre pépite, le miel de campeche du Guadeloupéen Benoît Foucan-Perafide, meilleur apiculteur de France. Son produit a été élu médaille d'or du Salon 2016. C'est la troisième fois qu'il remporte le titre, de suite.
La Réunion, ses spécialités et ses rhums arrangés
Beaucoup d'attente pour les restaurants réunionnais qui proposent leurs spécialités : ti-jacque boucané, cari poulet, rougail saucisses…Idem pour les dégustations de rhums mélangés. "On vend 500 bouteilles par jour, sans compter les litres que l'on offre aux personnes", jure Emmanuel, le vendeur de Rhum Métisse. Son rhum saveur "vanille bourbon et café bourbon pointu" fait frissonner les papilles de trois jeunes qui s'attardent sur le stand.
Mayotte : "faire découvrir les produits mahorais"
Après un Salon 2015 autour du Ylang-Ylang et de son huile essentielle, Mayotte n'a pas choisi de thématique particulière pour 2016. Confiture, huile végétale de tamanu, des longs bâtons de cannelle sont disposés sur les tables. "L'objectif est de faire découvrir les produits mahorais, de valoriser les producteurs et tisser des liens avec de potentiels clients ici", confie Naïla Boura M'Colo, directrice de la chambre d'agriculture de Mayotte.Le Salon de l'Agriculture attire 700.000 visiteurs en neuf jours ainsi que 1300 exposants. A l'exception de Wallis-et-Futuna et Saint-Pierre et Miquelon, tous les Outre-mer sont représentés.