Dans une déclaration, jeudi 7 septembre, le Premier ministre Edouard Philippe estime que le passage d'Irma est une "une catastrophe inouïe et sans précédent pour Saint-Barth et Saint-Martin". Il annonce que "quatre personnes sont décédées" à St-Martin. Le bilan matériel est considérable.
A l'issue de sa visite à la cellule de crise interministérielle à Paris, le Premier ministre s'est exprimé jeudi lors d'un point presse au ministère de l'Intérieur. Edouard Philippe a affirmé que "quatre personnes décédées" ont été retrouvées pour l'instant sur l'île de Saint-Martin et "aucune personne décédée n'a été constatée à ce stade" sur Saint-Barthélemy après le passage de l'ouragan Irma. Mais ce bilan reste très provisoire car de nombreuses zones n'ont pu encore faire l'objet d'investigations.
Le Premier ministre a également fait état d'une "cinquantaine de blessés, dont deux graves et un en urgence absolue. Vingt et un sont déjà hospitalisés. De très nombreuses blessures légères sont prises en charge par les centres de secours." Dans un précédent bilan provisoire, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb avait annoncé "huit morts et 23 blessés".
A Saint-Martin, le port et l'aéroport de Grand-Case sont utilisables pour acheminer les secours. Côté sanitaire, "les blocs opératoires du centre hospitalier de Saint-Martin peuvent à nouveau être utilisés" a indiqué le Premier ministre ajoutant que "le fonctionnement de l'hôpital de Saint-Barth n'est pas altéré". A Saint-Martin, la préfecture a bien été détruite. A Saint-Barth, le Service d'Incendie et de Secours (SDIS) est hors service et l'aérodrome impraticable.
"Il faudra apporter un secours immédiat en acheminant eau et nourriture aux populations". Des milliers de bouteilles d'eau potable sont notamment en cours d'acheminement, tout comme une barge de 100 m3.
Parmi les autres priorités, le Premier ministre a cité les évacuations sanitaires en liaison avec les centres hospitaliers de Guadeloupe et de Martinique, mais aussi la sécurité et l'ordre public. Enfin, "rétablir l'électricité est primordial", a rappelé le Premier ministre, car "cela conditionne la plupart des services vitaux".
Edouard Philippe a également souligné que "la mise en œuvre de ces opérations de secours serait compliquée par l'arrivée dimanche d'un autre ouragan moins puissant, nommé José".
Une réunion interministérielle se tiendra vendredi matin pour suivre les opérations d'urgence mais aussi "organiser le travail dans la durée de l'ensemble des services de l'Etat", qui doit se traduire par une "conférence des acteurs de la reconstruction" sur les deux îles antillaises, a-t-il également indiqué.
"Face à une catastrophe inouïe et sans précédent pour Saint-Barth et Saint-Martin, c'est la solidarité de tout un peuple et la capacité des services de l'Etat qu'il faut mobiliser," a conclu Edouard Philippe en ajoutant "le travail sera long, l'émotion sera vive, la tristesse sera grande, mais la France mobilisée saura accompagner nos concitoyens pour qu'ils se relèvent".
Le Premier ministre a également fait état d'une "cinquantaine de blessés, dont deux graves et un en urgence absolue. Vingt et un sont déjà hospitalisés. De très nombreuses blessures légères sont prises en charge par les centres de secours." Dans un précédent bilan provisoire, le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb avait annoncé "huit morts et 23 blessés".
Dégâts considérables
Le Premier ministre a confirmé que les opérations de reconnaissance avaient commencé sur place. "Les dégâts matériels sont considérables, a déclaré Edouard Philippe. 95% des habitations de Saint-Martin sont touchées, 65% inhabitables".Sans eau et électricité
Sur place, l'électricité est coupée, l'eau potable absente et l'essence indisponible. Les routes sont encombrées, partiellement praticables même si les opérations de déblaiements ont commencé. Les communications sont difficiles car le réseau est impacté.A Saint-Martin, le port et l'aéroport de Grand-Case sont utilisables pour acheminer les secours. Côté sanitaire, "les blocs opératoires du centre hospitalier de Saint-Martin peuvent à nouveau être utilisés" a indiqué le Premier ministre ajoutant que "le fonctionnement de l'hôpital de Saint-Barth n'est pas altéré". A Saint-Martin, la préfecture a bien été détruite. A Saint-Barth, le Service d'Incendie et de Secours (SDIS) est hors service et l'aérodrome impraticable.
Secours
Edouard Philippe a expliqué que la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, arrivée sur zone ce matin, coordonne et participe aux opérations en assurant depuis la Guadeloupe le "hub logistique pour les zones les plus touchées". Des centaines de gendarmes, de personnels de la sécurité civile, de santé, et des bénévoles de la croix rouge sont déjà à pied d'œuvre. "Des secours vont aussi être à nouveau acheminés depuis l'hexagone et notamment des techniciens pour l'identification des victimes", a poursuivi le Premier ministre.Eau et nourriture
"Les moyens mobilisés sont à la hauteur des dégâts considérables à affronter," a-t-il déclaré. Le Premier ministre estime que "la priorité est d'aller au terme des opérations de reconnaissance pour avoir une vision précise de l'impact de la catastrophe et adapter nos réponses"."Il faudra apporter un secours immédiat en acheminant eau et nourriture aux populations". Des milliers de bouteilles d'eau potable sont notamment en cours d'acheminement, tout comme une barge de 100 m3.
Evacuations sanitaires
Parmi les autres priorités, le Premier ministre a cité les évacuations sanitaires en liaison avec les centres hospitaliers de Guadeloupe et de Martinique, mais aussi la sécurité et l'ordre public. Enfin, "rétablir l'électricité est primordial", a rappelé le Premier ministre, car "cela conditionne la plupart des services vitaux".Edouard Philippe a également souligné que "la mise en œuvre de ces opérations de secours serait compliquée par l'arrivée dimanche d'un autre ouragan moins puissant, nommé José".
L'état de catastrophe naturelle
Dès demain, la déclaration de catastrophe naturelle sera signée, a annoncé le Premier ministre, "pour permettre la mise en œuvre du régime de catastrophe pour l'indemnisation plus rapide des particuliers".Une réunion interministérielle se tiendra vendredi matin pour suivre les opérations d'urgence mais aussi "organiser le travail dans la durée de l'ensemble des services de l'Etat", qui doit se traduire par une "conférence des acteurs de la reconstruction" sur les deux îles antillaises, a-t-il également indiqué.
"Face à une catastrophe inouïe et sans précédent pour Saint-Barth et Saint-Martin, c'est la solidarité de tout un peuple et la capacité des services de l'Etat qu'il faut mobiliser," a conclu Edouard Philippe en ajoutant "le travail sera long, l'émotion sera vive, la tristesse sera grande, mais la France mobilisée saura accompagner nos concitoyens pour qu'ils se relèvent".