Le projet de créer une ville flottante dotée de son organisation politique propre a retenu toute l’attention du président de la Polynésie Edouard Fritch et de son gouvernement. Un protocole a été signé avec le groupe The Sea Steading Institute il y a quelques semaines.
La vision de l’ONG Seasteading, c’est la Sillicon Valley en mer : au milieu d’un lagon, des îles artificielles reliées les unes aux autres qui accueilleraient des entreprises modernes, branchées et innovantes. Le projet prévoit soit des constructions résidentielles ou commerciales, soit des activités aquacoles, ou encore des instituts de recherche. Des communautés flottantes qui fabriqueraient leur énergie et traiteraient leurs déchets.
En Polynésie, le prototype prévoirait la construction de deux ou trois plateformes flottantes et reliées entre elles pour un coût estimé entre 30 et 50 millions de dollars et en cas de succès le développement d’une vraie ville.
Aujourd’hui, le milliardaire finance l’ONG Seasteading Institute avec l’objectif de développer des cités flottantes dans les eaux internationales, hors de portée des velléités de taxation et de contrôle gouvernementaux
Mais avant que le projet ne devienne réalité, le gouvernement de Polynésie devra auparavant créer un cadre législatif pour cette réalisation. Les discussions devraient débuter cette année. S’agissant du lieu, il n’est pas encore déterminé. Trois sites sont néanmoins envisagés : la baie de Phaëton, à Tahiti, entre l'île et la presqu'île, près de Taravao, côté sud-ouest ; Raiatea, à 210 km, au nord-ouest de Tahiti et proche de Bora-Bora ; et Tupai, un atoll en forme de cœur, très près de Bora-Bora et connu des touristes fortunés.
De nombreuses questions demeurent néanmoins jusqu'ici sans réponse. Comment s'affranchir des règles étatiques ? Qui seront les "heureux" élus pour y habiter ? Comment sera organisée la vie sociale, éducative, économique...?
En Polynésie, le prototype prévoirait la construction de deux ou trois plateformes flottantes et reliées entre elles pour un coût estimé entre 30 et 50 millions de dollars et en cas de succès le développement d’une vraie ville.
Des cités flottantes hors de portée des velléités de taxation et de contrôle gouvernementaux
Ce projet qui a convaincu Edouard Fritch, président de la Polynésie, est développé par des entrepreneurs de la Silicon Valley aux Etats-Unis, très opposés aux règlementations et aux nations, et adepte du courant libertarien, qui veut alléger l’influence des Etats tout en s’alignant sur les lois du marché économique. Parmi ces entrepreneurs figure l’une des personnalités les plus écoutées de la Silicon Valley, Peter Thiel, un des fondateurs de PayPal, le système de paiement en ligne qu’il a revendu en 2002 pour 1,5 milliards de dollars.Aujourd’hui, le milliardaire finance l’ONG Seasteading Institute avec l’objectif de développer des cités flottantes dans les eaux internationales, hors de portée des velléités de taxation et de contrôle gouvernementaux
Mais avant que le projet ne devienne réalité, le gouvernement de Polynésie devra auparavant créer un cadre législatif pour cette réalisation. Les discussions devraient débuter cette année. S’agissant du lieu, il n’est pas encore déterminé. Trois sites sont néanmoins envisagés : la baie de Phaëton, à Tahiti, entre l'île et la presqu'île, près de Taravao, côté sud-ouest ; Raiatea, à 210 km, au nord-ouest de Tahiti et proche de Bora-Bora ; et Tupai, un atoll en forme de cœur, très près de Bora-Bora et connu des touristes fortunés.
De nombreuses questions demeurent néanmoins jusqu'ici sans réponse. Comment s'affranchir des règles étatiques ? Qui seront les "heureux" élus pour y habiter ? Comment sera organisée la vie sociale, éducative, économique...?