François Hollande a signé ce mercredi un décret achevant la ratification par la France de l'accord mondial sur le climat conclu le 12 décembre à Paris. Pour Maina Sage, députée de Polynésie, c’est un accord mondial sans précédent.
La France est le premier pays du G7 et du G20 à avoir ratifié définitivement l’accord de Paris conclu le 12 décembre dernier lors de la Conférence des nations Unies sur le climat, la COP21. Adopté par 195 pays, l'accord vise à contenir le réchauffement climatique sous le seuil critique de 2 voire 1,5°C par rapport au niveau pré-industriel, en réduisant les émissions de gaz à effet de serre. "L'enjeu maintenant, c'est que les 55 États représentant 55 % des émissions de gaz à effet de serre" ratifient à leur tour ce traité, a précisé François Hollande.
La1ere : que va changer cette ratification de l’accord de Paris ?
Cela va dans le bon sens. C’est un accord mondial sans précédent qui concerne la Polynésie qui, on l’oublie souvent, représente la moitié de la zone économique exclusive française (NDLR la moitié des mers françaises). Le territoire s’était d’ailleurs prononcé en faveur de cette ratification au mois de mai. Il faut maintenant penser à des financements spéciaux pour la politique d’adaptation et d’atténuation des îles face au changement climatique.
Comment va s’appliquer cet accord de Paris en Polynésie ?
Quand la France s’engage, cela concerne la Polynésie. Cet accord qui exige une baisse des émissions des gaz à effet de serre constitue un défi salutaire, pour tout le monde, tous les humains et les Polynésiens bien sûr. La Polynésie est propice à ce changement vers un modèle plus vertueux, avec ses atouts majeurs que sont le soleil, un vaste espace maritime et une nature préservée.
Nous avons encore des efforts à faire dans le domaine de l’environnement notamment au niveau énergétique et dans le domaine des transports. Mais à ce sujet, la situation géographique des îles, des territoires contraints explique le fait qu’il n’est pas simple de mettre en place des transports en commun propres.
Dans l’accord de Paris, Ségolène Royal l’a souligné, les Océans sont présents
C’est l’enjeu de demain. Nous l’avons dit et redit. Les océans nous rendent des services innombrables. La Polynésie doit être fer de lance en ce domaine. Nous avons déjà un sanctuaire marin depuis dix ans. Nous protégeons de nombreuses espèces. L’atoll de Fakarava a obtenu le label réserve de biosphère de l’Unesco. Et parmi nos savoirs-faire traditionnels, il y a le Rahui de nos ancêtres qui savaient protéger leur ressource en poissons. Nous souhaitons maintenant mettre en place une zone économique exclusive complète avec des aires marines protégés à des niveaux de protection adapté.
les Outre-mer et le changement climatique
Maina Sage était parmi les parlementaires d’Outre-mer les plus actifs au moment de la conférence climat. Elle est l’auteure avec les députés Ibrahim Aboubacar de Mayotte et Serge Letchimy de Martinique d’un rapport sur les conséquences du changement climatique dans les Outre-mer. La1ere.fr lui a demandé son avis sur cette ratification.La1ere : que va changer cette ratification de l’accord de Paris ?
Cela va dans le bon sens. C’est un accord mondial sans précédent qui concerne la Polynésie qui, on l’oublie souvent, représente la moitié de la zone économique exclusive française (NDLR la moitié des mers françaises). Le territoire s’était d’ailleurs prononcé en faveur de cette ratification au mois de mai. Il faut maintenant penser à des financements spéciaux pour la politique d’adaptation et d’atténuation des îles face au changement climatique.
Comment va s’appliquer cet accord de Paris en Polynésie ?
Quand la France s’engage, cela concerne la Polynésie. Cet accord qui exige une baisse des émissions des gaz à effet de serre constitue un défi salutaire, pour tout le monde, tous les humains et les Polynésiens bien sûr. La Polynésie est propice à ce changement vers un modèle plus vertueux, avec ses atouts majeurs que sont le soleil, un vaste espace maritime et une nature préservée.
Nous avons encore des efforts à faire dans le domaine de l’environnement notamment au niveau énergétique et dans le domaine des transports. Mais à ce sujet, la situation géographique des îles, des territoires contraints explique le fait qu’il n’est pas simple de mettre en place des transports en commun propres.
Dans l’accord de Paris, Ségolène Royal l’a souligné, les Océans sont présents
C’est l’enjeu de demain. Nous l’avons dit et redit. Les océans nous rendent des services innombrables. La Polynésie doit être fer de lance en ce domaine. Nous avons déjà un sanctuaire marin depuis dix ans. Nous protégeons de nombreuses espèces. L’atoll de Fakarava a obtenu le label réserve de biosphère de l’Unesco. Et parmi nos savoirs-faire traditionnels, il y a le Rahui de nos ancêtres qui savaient protéger leur ressource en poissons. Nous souhaitons maintenant mettre en place une zone économique exclusive complète avec des aires marines protégés à des niveaux de protection adapté.