Les voyageurs en provenance du Brésil, d'Argentine, du Chili et d'Afrique du Sud, mais aussi de Guyane, encourent 1.500 euros d'amende en cas de non respect de la quarantaine imposée à leur arrivée dans l'Hexagone, a annoncé lundi le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal.
Il y aura "à la clé des amendes, ce sera une contravention de cinquième classe, c'est donc je crois 1.500 euros, 3.000 euros en cas de récidive, ça me semble être tout à fait dissuasif et un cadre extrêmement strict", a dit Gabriel Attal, porte-parole du gouvernement, sur Europe 1.
"Quand vous arriverez, au lieu d'avoir comme aujourd'hui une demande d'auto-isolement, vous aurez une obligation de vous isoler, avec un arrêté préfectoral nominatif qui sera rendu, avec votre nom", pour une durée de "dix jours", et "il y aura des contrôles par la police, par la gendarmerie, qui permettront de vérifier que vous êtes bien dans le lieu où vous devez vous isoler", a-t-il confirmé.
Matignon a annoncé samedi que la France allait instaurer une quarantaine obligatoire de dix jours pour les voyageurs en provenance du Brésil, d'Argentine, du Chili et d'Afrique du Sud, face à l'inquiétude sur les variants du Covid-19. La mesure s'applique également pour les voyageurs en provenance de Guyane, où circulent activement les variants.
Mise en place progressive jusqu'au 24 avril
Les liaisons aériennes avec le Brésil sont suspendues jusqu'à ce vendredi inclus, mais sont maintenues avec l'Argentine, le Chili et l'Afrique du Sud où, selon Paris, la présence de variants n'atteint "pas les niveaux observés au Brésil".
Les voyageurs venant de ces territoires devront toutefois désormais se soumettre à un isolement de 10 jours, accompagné de restriction des horaires de sortie, avec un renforcement des amendes. La mesure sera progressivement mise en oeuvre jusqu'à sa pleine entrée en vigueur samedi 24 avril..