Les statistiques 2012 du ministère des Affaires étrangères mettent en évidence une chute vertigineuse des adoptions d'enfants Haïtiens par des parents français. Jusqu'en 2010, année du terrible séisme, entre 600 et 900 enfants étaient adoptés chaque année. En 2012, il n'y en a eu que 49.
En 2010, année du séisme meurtrier à Port Au Prince, 992 enfants Haïtiens furent adoptés par des parents Français. Le chiffre était exceptionnellement élevé en raison du nombre d'orphelins, mais ce n'était qu'une confirmation de la tendance des années précédentes: en 2008 et 2009, Haïti était déjà le premier pays d'origine pour les enfants adoptés par des parents Français.
Après le séisme, les autorités Haïtiennes ont décidé de durcir les réglementations en vigueur. Les adoptions individuelles sont désormais interdites: les parents adoptants doivent obligatoirement passer par des associations agrées. La conséquence immédiate est la très forte chute du nombre d'enfants adoptés en Haïti par des français: seulement 49 pour toute l'année 2012, soit vingt fois moins que deux ans auparavant.
Parmi les pays proches des Outre-mer, Haïti reste tout de même en 2012, avec 49 adoptions, le pays ou les Français adoptent le plus.
31 enfants ont été adoptés l'an dernier à Madagascar, 13 au Brésil et 12 à l'île Maurice.
Le dossier complet du Quai d'Orsay est consultable ici.
En comparaison, il y'en a eu 102 pour Paris, 42 dans le finistère ou encore 22 dans les Alpes Maritimes.
Le total des adoptions internationales pour la France en 2012 est de 1.569 enfants.
Interdiction des adoptions individuelles
Après le séisme, les autorités Haïtiennes ont décidé de durcir les réglementations en vigueur. Les adoptions individuelles sont désormais interdites: les parents adoptants doivent obligatoirement passer par des associations agrées. La conséquence immédiate est la très forte chute du nombre d'enfants adoptés en Haïti par des français: seulement 49 pour toute l'année 2012, soit vingt fois moins que deux ans auparavant.De moins en moins d'adoptions internationales
Si la Russie est maintenant le pays ou les Français adoptent le plus (235 enfants en 2012), l'adoption internationale, selon les statistiques du ministère des Affaires étrangères est en très net recul ces dernières années: 3508 enfants étrangers adoptés en 2010, un peu plus de 2000 en 2011, contre 1569 en 2012. Les pays d'origines des enfants fixent des règles de plus en plus strictes pour les adoptants, comme le rapporte le journal Le Monde.Parmi les pays proches des Outre-mer, Haïti reste tout de même en 2012, avec 49 adoptions, le pays ou les Français adoptent le plus.
31 enfants ont été adoptés l'an dernier à Madagascar, 13 au Brésil et 12 à l'île Maurice.
Le dossier complet du Quai d'Orsay est consultable ici.
Adoptions internationales statistiques 2012
Les adoptions sont rares dans les départements d'Outre-mer
Les DOM sont parmi les départements Français dans lesquels les adoptions d'enfants étrangers sont les moins nombreuses. Selon les statistiques du ministère des Affaires étrangères, pour 2012, on dénombre 5 adoptions en Martinique et en Guyane, 4 en Guadeloupe et 2 à La Réunion.En comparaison, il y'en a eu 102 pour Paris, 42 dans le finistère ou encore 22 dans les Alpes Maritimes.
Le total des adoptions internationales pour la France en 2012 est de 1.569 enfants.
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