Les Unes de la presse Outre-mer

Les barrages routiers et les échauffourées entre jeunes et policiers dans l'ouest de l'île font les gros titres de la presse Réunionnaise. Aux Antilles, les journaux s'intéressent aux frais bancaires et à un fait divers. Les Nouvelles Calédoniennes s'intéressent à la culture illicite du cannabis
La nuit a été tendue à La Réunion dans le quartier de la Rivière des Galets, dans l'ouest de l'île. Les quotidiens locaux y consacrent naturellement leurs gros titres. Les groupes de jeunes s'opposent aux forces de l'ordre en mettant le feu à des poubelles ou à quelques carcasses de voitures. 
La photo prise de jour en Une du Quotidien de La Réunion est impressionnante. Le Journal de l'île a choisi une image de voiture en feu, spectaculaire également. Pour sa part, le journal du Parti Communiste Réunionnais Témoignages dénonce "la répression policière". 

Actualité moins chaude aux Antilles et en Guyane

France Antilles Martinique en profite pour revenir dans un dossier de deux pages sur un vrai serpent de mer: le dossier des frais bancaires, beaucoup plus élevé en Outre-mer qu'en métropole. 
France Antilles Guadeloupe met en première page un fait-divers survenu pendant le Carnaval. Mardi gras, un homme a été victime d'un braquage et il affirme dans les colonnes de France Antilles qu'il est "laissé à son triste sort par le système judiciaire".
France Guyane appelle en première page les guyanaises à se faire dépister  contre le cancer du col de l'utérus. La Guyane compte en effet quatre fois plus de cas que l'hexagone. Les autorités sanitaires évaluent en ce moment la possibilité de mettre en place un dépistage de grande ampleur, sur le modèle de celui qui existe pour le cancer du sein. 
 

Faits divers dans le Pacifique

La Dépêche de Tahiti revient sur la mort de Jean Noho, à Papara. "Cogné à mort" par un champion de boxe local au tempérament de feu, il n'avait aucune chance".
De leur coté, les Nouvelles Calédoniennes partent sur les traces de la culture -illicite- du cannabis. 
Dix tonnes seraient produites chaque année sur le caillou. Par qui? et pour qui? s'interroge le quotidien de Nouvelle-Calédonie qui a pu visiter une plantation illégale sur la cote est.