Une rumeur annonçant la création d'une Barbie noire aux cheveux blonds et au décolleté plongeant circule depuis quelques jours sur Internet. Mattel, fabriquant de Barbie a depuis démenti avoir fabriqué ou mis en vente cette poupée.
Un mélange raté de Beyoncé et Nicki Minaj. Depuis quelques jours, la photo d'une poupée noire, ressemblant à s'y méprendre à une Barbie circule sur le web.
La poupée a la peau noire, un décolleté vertigineux, arbore de longs et lisses cheveux blonds platine, des yeux verts très maquillés, une énorme chaîne en or et non pas un, mais deux sacs façon "Louis Vuitton". En bref, l'incarnation bling bling de la jeune fille noire superficielle, voire vulgaire. Après un site d'information nigerian et de nombreux blogs américains, un article de Slate Afrique a notamment relayé l'information , largement commentée sur les réseaux sociaux.
Ce n'est qu'une fois la rumeur bien lancée que Mattel a fermement démenti avoir une quelconque responsabilité . "Ces poupées ne sont pas fabriquées ni vendues par Mattel, ce ne sont pas des Barbies", assure-t-on chez le fabriquant de jouets. "Nous en avons entendu parler comme tout le monde avant de recevoir une note de Mattel USA démentant tout lien entre la poupée et l'entreprise" précise le service communication de Mattel France qui assure ne pas savoir qui est à l'origine de cette poupée tant décriée. "C'est une poupée mannequin comme tant d'autres, de toute évidence calquée sur le modèle des Barbie mais qui ne vient pas de chez nous".
Au delà des réactions de rejet, certains commentateurs s'interrogent sur l'image que les médias véhiculent des jeunes femmes noires en leur présentant comme des modèles des jeune fille dénudées et très peu naturelles. Et de citer les noms de Beyonce, Rihanna ou Nicki Minnaj à l'appui. Sur les blogs afro américains, l'heure est même à l'introspection sur le mode "n'avons nous pas une part de responsabilité dans ce qui arrive?".La fausse Barbie aura au moins eu le mérite de lancer le débat sur la représentation des femmes noires dans l'imaginaire collectif et véhiculé par la société de consommation.
Créée en 1959 par Ruth Handler, la poupée Barbie se décline sous plusieurs dizaines de modèles. Si le modèle de référence reste la poupée blonde aux yeux bleus, elle est depuis les années 80 déclinée sous différents modèles. Barbie à la peau noire, en sari, aux yeux bridés … tous les groupes ethniques sont visés, même si dans la majorité des cas, les poupées sont un ersatz du modèle blanc et blond auquel on rajoute des cheveux plus foncée et une peau teintée. Au-delà du groupe ethnique, chaque modèle est pensé en fonction d'une profession, explique Self Image qui gère la communication de Mattel France.
"Les responsables de recherche et développement s'inspirent d'études réalisées auprès d'enfants. Ils voient avec eux les caractéristiques qu'ils aimeraient retrouver chez les Barbie", détaillent les communicants. C'est ainsi que voient le jour des Barbies fées, danseuses ou vétérinaires. Quant aux vêtements, "ils sont conçus en partenariat avec un cabinet de stylistes, en accord avec les demandes des enfants et en fonction de la mode".
La poupée a la peau noire, un décolleté vertigineux, arbore de longs et lisses cheveux blonds platine, des yeux verts très maquillés, une énorme chaîne en or et non pas un, mais deux sacs façon "Louis Vuitton". En bref, l'incarnation bling bling de la jeune fille noire superficielle, voire vulgaire. Après un site d'information nigerian et de nombreux blogs américains, un article de Slate Afrique a notamment relayé l'information , largement commentée sur les réseaux sociaux.
En ce mois de l'Histoire des Noirs, c'est très décevant. RT “@jeanboileau: La nouvelle #Barbie noire est blonde ow.ly/hQJao”
— Renaud Martel-T. (@RenaudMT) 19 février 2013
Ce n'est qu'une fois la rumeur bien lancée que Mattel a fermement démenti avoir une quelconque responsabilité . "Ces poupées ne sont pas fabriquées ni vendues par Mattel, ce ne sont pas des Barbies", assure-t-on chez le fabriquant de jouets. "Nous en avons entendu parler comme tout le monde avant de recevoir une note de Mattel USA démentant tout lien entre la poupée et l'entreprise" précise le service communication de Mattel France qui assure ne pas savoir qui est à l'origine de cette poupée tant décriée. "C'est une poupée mannequin comme tant d'autres, de toute évidence calquée sur le modèle des Barbie mais qui ne vient pas de chez nous".
Au delà des réactions de rejet, certains commentateurs s'interrogent sur l'image que les médias véhiculent des jeunes femmes noires en leur présentant comme des modèles des jeune fille dénudées et très peu naturelles. Et de citer les noms de Beyonce, Rihanna ou Nicki Minnaj à l'appui. Sur les blogs afro américains, l'heure est même à l'introspection sur le mode "n'avons nous pas une part de responsabilité dans ce qui arrive?".La fausse Barbie aura au moins eu le mérite de lancer le débat sur la représentation des femmes noires dans l'imaginaire collectif et véhiculé par la société de consommation.
Comment conçoit-on une Barbie?
Créée en 1959 par Ruth Handler, la poupée Barbie se décline sous plusieurs dizaines de modèles. Si le modèle de référence reste la poupée blonde aux yeux bleus, elle est depuis les années 80 déclinée sous différents modèles. Barbie à la peau noire, en sari, aux yeux bridés … tous les groupes ethniques sont visés, même si dans la majorité des cas, les poupées sont un ersatz du modèle blanc et blond auquel on rajoute des cheveux plus foncée et une peau teintée. Au-delà du groupe ethnique, chaque modèle est pensé en fonction d'une profession, explique Self Image qui gère la communication de Mattel France.
"Les responsables de recherche et développement s'inspirent d'études réalisées auprès d'enfants. Ils voient avec eux les caractéristiques qu'ils aimeraient retrouver chez les Barbie", détaillent les communicants. C'est ainsi que voient le jour des Barbies fées, danseuses ou vétérinaires. Quant aux vêtements, "ils sont conçus en partenariat avec un cabinet de stylistes, en accord avec les demandes des enfants et en fonction de la mode".