L'ingénieur martiniquais et trois otages français sont retenus par Al Quaida depuis le 16 septembre 2010. Alors que la plus grande incertitude règne sur leur sort, leurs proches veillent à ce qu'ils ne tombent pas dans l'oubli.
"Je pense que si les otages avaient été tués, les ravisseurs l'auraient fait savoir". C'est ainsi que Jean-Yves Le Drian, ministre de la Défense a laissé transparaitre son incertitude sur BFM TV ce amrdi, quant au sort réservé aux 15 otages français actuellement détenus en Afrique.
Parmi eux, figurent Marc Feret, Pierre Legrand et le Martiniquais Thierry Dol, employés de Sogéa-Satom une filiale de Vinci, mais aussi Daniel Larribe, employé d'Areva. Tous les quatre ont été enlevés à Arlit, au Niger, par des membres d'Aqmi, la branche d'Al Quaida au Maghreb islamique.
La femme de Daniel Larribe ainsi que deux employés, un Togolais et un Malgache, enlevés avec eux ont été libérés cinq mois plus tard.
Cela fait donc 900 jours, deux ans et demi que les proches des otages attendent, si ce n'est l'annonce de leur libération, des preuves de vie et des nouvelles sur leur état de santé. Des vidéos montrant les quatre otages ont été diffusées par les ravisseurs en avril 2011 et septembre 2012. Depuis, aucune nouvelle.
Beaucoup de suppositions, mais aussi des doutes notamment depuis l'annonce par le Tchad du décès de deux chefs d'Aqmi. En dépit des déclarations du ministre de la Défense, selon le Point, l'hypothèse selon laquelle des otages français auraient pu périr dans les combats entre Aqmi et l'armée tchadienne n'est pas complètement écartée.
Difficile de dire si cette offensive médiatique, lancée en septembre 2012 s'avérera plus efficace. Une chose est sûre, au François, en Martinique, Alex et Marie-jo Dol prient sans relâche pour le retour de leur fils unique.
Parmi eux, figurent Marc Feret, Pierre Legrand et le Martiniquais Thierry Dol, employés de Sogéa-Satom une filiale de Vinci, mais aussi Daniel Larribe, employé d'Areva. Tous les quatre ont été enlevés à Arlit, au Niger, par des membres d'Aqmi, la branche d'Al Quaida au Maghreb islamique.
La femme de Daniel Larribe ainsi que deux employés, un Togolais et un Malgache, enlevés avec eux ont été libérés cinq mois plus tard.
Cela fait donc 900 jours, deux ans et demi que les proches des otages attendent, si ce n'est l'annonce de leur libération, des preuves de vie et des nouvelles sur leur état de santé. Des vidéos montrant les quatre otages ont été diffusées par les ravisseurs en avril 2011 et septembre 2012. Depuis, aucune nouvelle.
Beaucoup de suppositions, mais aussi des doutes notamment depuis l'annonce par le Tchad du décès de deux chefs d'Aqmi. En dépit des déclarations du ministre de la Défense, selon le Point, l'hypothèse selon laquelle des otages français auraient pu périr dans les combats entre Aqmi et l'armée tchadienne n'est pas complètement écartée.
Les familles optent pour une stratégie plus offensive
En attendant d'obtenir des informations, les proches des otages ne baissent pas la garde. Après avoir, à la demandes des autorités françaises, maintenu le silence pendant deux ans, elles sont ensuite envisagé une autre stratégie, craignant que les victimes ne tombent dans l'oubli. Place à la communication. Ainsi une pétition a été mise en ligne réclamant une annonce quotidienne dans les journaux télévisés concernant leur situation, et non plus hebdomadaire. Du coté de Nantes et sa région, des banderoles à leur effigies ont été déployés sur les bâtiments publics. La commune de Meudon dans les Haut de Seine, ou vivaient Thierry Dol et sa compagne, organisait en septembre une grande cérémonie en hommage aux otages.Difficile de dire si cette offensive médiatique, lancée en septembre 2012 s'avérera plus efficace. Une chose est sûre, au François, en Martinique, Alex et Marie-jo Dol prient sans relâche pour le retour de leur fils unique.