- Vous faites aujourd'hui figure d'épouvantail sur les quinze skippers au départ. Est-ce lourd à porter?
Le statut de favori je l'assume car c'est vrai que j'ai gagné la dernière solitaire du Figaro (NDLR: qui se dispute sur le même type de bateau). Mais ça ne me met pas de pression particulière car ce qui m'habite vraiment aujourd'hui c'est l'envie de re-naviguer, l'envie de traverser l'Atlantique en Figaro.
- Quel est l'intérêt de cette course?
L'intérêt c'est que nous sommes à armes égales et que c'est toujours le meilleur sportif qui gagne. Le support, le bateau, est relativement facile à préparer. Quand on compare un Figaro à un 60 pieds Imoca conçu pour le tour du monde ou pour la Route du Rhum, c'est nettement plus facile à mettre en œuvre. La part entraînement/navigation/plaisir est plus importante. J'y prends beaucoup de plaisir.
-Eric Baray, l'unique skipper martiniquais de la course, vous le connaissez?
On le voit sur le circuit depuis un moment. C'est bien que la Martinique se tourne vers la voile. Comme chez nous, en Bretagne, la mer a pu faire peur, mais c'est un terrain d'évasion ,de passion. Il faut que les martiniquais se tournent vers la mer et ça fait plaisir de voir un martiniquais dans la course!
Yann Eliès s'élancera sur son Groupe Queguiner / Leucémie espoir. Pour en savoir plus, c'est ici