Anthony Marchand a confié ses impressions ce matin à la vacation de 9H00. (témoignage recueilli par la société Pen Duick, organisatrice de la transat)
Anthony Marchand
Eric Baray stabilise son retard
A l'arrière de la flotte des 14 bateaux toujours en course, Eric Baray a stabilisé son retard qui est désormais de 48 milles nautiques (90 km) sur le leader, Anthony Marchand.
Un nouveau coup de vent devrait passer sur les concurrents mercredi soir. En attendant, ils ont un peu de répit pour réparer les dégâts occasionnés par la première dépression et faire sécher leurs affaires trempées.
Thierry Chabagny, qui avait annoncé son abandon hier à la suite d'une avarie de grand-voile, est arrivé ce matin à Port-La-Forêt.
Un autre skipper a fait part d'une sérieuse déchirure de sa grand-voile: Arnaud Godart Philippe (Régates Sénonaises) tente actuellement d'évaluer les dégâts. Il devra réparer en mer, faire escale, ou renoncer à traverser l'Atlantique.
Le message de Yann Elies qui témoigne des premières heures de course particulièrement difficiles
Yann Eliès (Groupe Quéguiner- Leucémie espoir) est pourtant l'un des marins les plus expérimentés de la course puisqu'il a déjà couru le Vendée Globe et plusieurs transats (c'est sa première sur un Figaro). Son message envoyé la nuit dernière au PC course en dit long sur les conditions dantesques des 24 premières heures de course:"Les conditions du début de course ont mis les hommes et le matériel à rude épreuve : 35 nœuds et grosse mer. Pas facile comme conditions pour s'amariner. Tout n'est pas resté dans l'estomac. Nous avons enfin des conditions plus calme depuis 2 heures TU. Mais le programme du bord reste chargé avec notamment le rangement de la chambre à coucher qui ressemble plus à une salle de bain après le passage d'une demi-douzaine d'enfants : de l'eau, de l'eau, de l'eau…. mais aussi des fringues sales, des bouts emmêlés, une casserole avec son contenu (commencé mais jamais terminé). Une fois l'éponge passée, je jetterai un œil à mes mails, aux classements et aux fichiers de vent. Un petit changement de voile entre deux siestes et nous voilà presque prêts à affronter la deuxième dépression. Salut les gars et bisou aux filles."