C'était l'inquiétude depuis ce matin au PC course de la transat et dans l'entourage d'Eric Baray. Il ne donnait plus de nouvelles et son bateau n'était plus localisé. En milieu d'après-midi, les organisateurs ont demandé l'assistance du CROSS, mais finalement, Eric Baray a pu être joint.
Le coup de téléphone libérateur est arrivé à 15H43 au PC course, à Paris. Au bout du fil, Eric Baray (Tektôn AGM/Région Martinique) peut enfin expliquer sa situation au directeur de course, Gilles Chiorri. Le skipper martiniquais a essuyé de plein fouet la grosse tempête qui sévit actuellement sur zone. Les vents de force 7 à 8 (80km/h) ont causé des dégâts sur son Figaro: la grand-voile est déchirée, et les pilotes automatiques ne fonctionnent plus. C'est pourquoi, à 8H30 ce matin, il a changé de cap pour rejoindre au plus vite un port de la côte ibérique.
Éric Baray semble avoir choisi le port de Porto, au Portugal, qu'il devrait atteindre vendredi après-midi. Le préparateur du bateau, Marc Emig, a également pu être joint par le skipper de Tektôn AGM/Région Martinique, afin d'évaluer les réparations à effectuer. L'équipe d'assistance tente actuellement de s'organiser pour acheminer une grand-voile jusqu'à Porto. Éric Baray espère pouvoir reprendre la mer dés samedi matin.
Le directeur de course explique enfin que le skipper martiniquais avait une bonne voix au téléphone, et ne semblait pas décidé à se laisser abattre par ces avaries.
"Une bonne voix au téléphone"
Éric Baray semble avoir choisi le port de Porto, au Portugal, qu'il devrait atteindre vendredi après-midi. Le préparateur du bateau, Marc Emig, a également pu être joint par le skipper de Tektôn AGM/Région Martinique, afin d'évaluer les réparations à effectuer. L'équipe d'assistance tente actuellement de s'organiser pour acheminer une grand-voile jusqu'à Porto. Éric Baray espère pouvoir reprendre la mer dés samedi matin.Le directeur de course explique enfin que le skipper martiniquais avait une bonne voix au téléphone, et ne semblait pas décidé à se laisser abattre par ces avaries.