La tempête a provoqué un nouvel abandon, Eric Baray attendu au Portugal

Au lever du jour, Fred Duthil (Sepalumic) a déchiré sa grand-voile et doit abandonner. Au classement de 16H00, Corentin Horeau (Bretagne-Crédit Mutuel Espoir) est en tête. Eric Baray (Tektôn AGM/Région Martinique) est attendu au Portugal pour réparer.  
Après Thierry Chabagny (Gedimat) et Yann Elies (Groupe Queguiner-Leucémie espoir), Fred Duthil (Sepalumic) est le troisième marin à être contraint à l'abandon sur une avarie de grand-voile. Alors que la tempête avait diminuée d'intensité en fin de nuit, le solitaire a voulu renvoyer sa grand-voile qui s'est alors déchiré. Il a prévenu le PC course à 5H00 du matin qu'il était contraint à l'abandon. 

Le benjamin en tête!

Au classement de 16H00 (heure de Paris) c'est le plus jeune des 12 skippers encore en course qui est en tête. Corentin Horeau (Bretagne-Crédit Mutuel Espoir) devance de quelques milles Damien Guillou (La solidarité mutualiste) et Anthony Marchand (Bretagne-Crédit Mutuel Performance). Ces trois là avaient opté pour une option risquée, à l'ouest, au plus près de la tempête. Ils touchent les dividendes des risques encourus. Mais ce matin, à la vacation radio de 5H00, Corentin Horeau reconnaissait n'avoir jamais connu pareil tempête: des rafales de vents à 55 noeuds (100km/h) et surtout des vagues aussi hautes que le mat de son Figaro! Corentin Horeau est interrogé par Pen Duick, la société organisatrice de la transat Bretagne-Martinique. 

corentin horeau

Eric Baray dans la journée au Portugal

Victime lui aussi d'une avarie de grand-voile, mais également de ses pilotes automatiques, Eric Baray a mis le cap sur le port de Porto, au Portugal. Il devrait l'atteindre dans l'après-midi et espère reprendre la mer dés samedi matin pour tenter de perdre le moins de temps possible sur le reste de la flotte. A terre, c'est une course contre la montre qui s'est engagée pour son équipe d'assistance qui tente de faire parvenir le matériel nécessaire au plus tôt jusqu'à Porto. L'équipe et le matériel n'arriveront sur place que dans la soirée de vendredi. Le skipper martiniquais n'est pas décidé à jeter l'éponge! Pour cet escale technique, le comité de course devrait lui infliger une pénalité de trois heures.