Eric Baray prolonge son escale technique aux Canaries

Alors que les premiers skippers de la Transat Bretagne-Martinique sont attendus à Fort de France dimanche prochain, Eric Baray est toujours en escale technique aux Canaries. Les réparations s'éternisent. 
La traversée de l'Atlantique se transforme en galère pour Eric Baray. Arrivé samedi dernier aux Canaries pour une escale technique afin de réparer ses pilotes automatiques, il s'y trouve toujours et pour plusieurs jours encore. Un technicien est intervenu pour remplacer ses pilotes automatiques défectueux, mais les essais réalisés en mer dimanche ont finalement montré que le problème était plus complexe: c'est le boitier de commande qui doit être remplacé. La pièce est commandée, mais pas encore arrivée. D'après la direction de course qui l'a joint ce mardi, Eric Baray ne devrait pas repartir avant mercredi ou jeudi. Eric Baray l'a confirmé aujourd'hui lors d'une conversation téléphonique avec la société Pen Duick, organisatrice de la transat. 

Eric Baray

Dans cette vacation, Eric Baray confirme qu'en dehors de son problème de pilote automatique, tout va bien sur le bateau. Il explique être déterminé à continuer malgré les avaries et espère rejoindre la Martinique en 11 jours après son départ des Canaries. 

Deuxième escale technique

Pour le skipper de Tektôn AGM/Région Martinique, c'est une deuxième escale après un arrêt au Portugal pour changer de grand-voile et réparer, déjà, les pilotes automatiques. "Il y aura d'autres projets, d'autres courses" explique, philosophe, le marin martiniquais qui relativise en comparant sa situation à celle des quatre marins qui ont du abandonner purement et simplement depuis le début de cette transat. Eric Baray est 11ème et dernier au classement général.
Grosse frayeur pour Arnaud Godart-Philippe (régates Sénonaises)
Alors qu'il participait à la vacation radio quotidienne avec le PC course, Arnaud Godart Philippe, qui occupe actuellement la dixième position, a eu une très grosse frayeur: Un énorme bruit et un choc l'ont contraint à couper la communication. Sorti sur le pont, il s'est aperçu qu'il venait d'être éraflé par un cargo de 182 mètres de long! Après une inspection minutieuse de son bateau, il a constaté des éraflures, un enfoncement sur le coté tribord (droite) et un hauban (un des filins d'acier qui retient le mât) légèrement endommagé. Malgré la frayeur et les quelques dégâts, le skipper poursuit sa route vers la Martinique. 
Il reste dixième du classement provisoire, un classement général toujours dominé par Erwan Tabarly (Armor Lux-Comptoir de la mer)