Christiane Taubira interrogée sur l'affaire Cahuzac à l'Assemblée nationale: "les actes énoncés sont graves"

C'est en tant que ministre de la justice que Christiane Taubira a du répondre, ce mercredi après-midi, à un député qui l'interrogeait sur l'affaire Cahuzac lors des questions d'actualité. Dans la lignée du président de la République, la ministre a condamné son ancien collègue du gouvernement.
 
L'affaire Cahuzac secoue la République, elle a naturellement monopolisé l'attention lors des traditionnelles questions d'actualité à l'Assemblée nationale. Sous le feu des critiques, le gouvernement a du répondre à une série de questions de l'opposition parlementaire, mais aussi de ses alliés de gauche. 


"Une responsabilité individuelle"

Après le premier ministre Jean-Marc Ayrault qui a expliqué que "le combat pour une République exemplaire" allait "se poursuivre", c'est Christiane Taubira qui a du répondre à François de Rugy, le co-président du groupe écologiste à l'Assemblée.  La ministre de la justice a expliqué que les actes commis par Jérôme Cahuzac "sont graves, ils sont l'oeuvre et la responsabilité individuelle d'un ministre qui avait signé une charte de déontologie". Mais d'après Christiane Taubira, "Cette affaire illustre le respect des engagements du président de la République : Pas d’ingérence, pas d’intrusion, transparence dans la nomination des magistrats".

Sous les huées de la droite

Sous les huées de l'opposition parlementaire, la ministre a conclu son intervention en indiquant à l'adresse de des députés de droite, qu'il y a "d’autres affaires qui gênent d’autres républicains dans ce pays, y compris des affaires qui concernent votre force politique"

Voir l'intervention intégrale de Christiane Taubira en vidéo: