Le président du conseil général de Mayotte aura passé trente heures en garde à vue. Il est mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.
Le président du Conseil Général a quitté les locaux de la gendarmerie de Mayotte après avoir passé trente heures de garde à vue. Il est mis en examen pour détournement de fonds et favoritisme. Sa remise en liberté est assortie d'un contrôle judiciaire. Daniel Zaïdani n'a plus le droit, durant l'instruction, de quitter le territoire.
Le président du conseil général a déclaré à sa sortie des locaux de la gendarmerie qu'il venait de passer trente heures très pénibles et qu'il ne "souhaite pas cela, même à son pire ennemi". Il est interviewé par Siti Daroussi, Mayotte 1ère
Un homme éprouvé
Le président du conseil général a déclaré à sa sortie des locaux de la gendarmerie qu'il venait de passer trente heures très pénibles et qu'il ne "souhaite pas cela, même à son pire ennemi". Il est interviewé par Siti Daroussi, Mayotte 1ère Daniel Zaidani / sortie garde à vue
L'argent de la collectivité
La justice reproche au président du conseil général notamment l’achat de deux véhicules, le financement de concerts du groupe Sexion d’assaut à Madagascar et à la Grande Comore en septembre 2012, et l’organisation d’un repas à son domicile, à l’occasion d’une rupture de jeûne, facturé 5.000 euros. Tout cela aurait été payé avec l’argent de la collectivité. L'avocat de Daniel Zaïdani, Maître Benoit Jorion, affirme qu'il n'y a aucun délit commis par son client.
Benoit Jorion / Avocat Zaïdani