Pour son premier match dans l'édition 2013 de la Gold Cup, qui réunit les meilleures équipes d'Amérique du Nord et centrale, la Martinique a signé une incroyable performance en venant à bout du Canada (1-0). Prochain adversaire, le Panama.
La délivrance est arrivée au bout des arrêts de jeu. Sur un ballon mal dégagé à l'entrée de la surface de réparation canadienne suite à un corner, Fabrice Reuperné a expédié un tir en pleine lucarne pour offrir un succès de prestige aux siens. Peu avant, le gardien de Bordeaux Kevin Olimpa avait sauvé la Martinique en évitant un but contre son camp de Grégory Arnolin (76e), pendant l'un des rares mouvement offensifs canadiens en seconde période.
Ce succès étriqué (1-0) est presque inespéré pour la sélection des Antilles françaises - non reconnue par la FIFA mais bien par la CONCACAF, l'organisateur du tournoi - qui n'avait pas disputé la Gold Cup depuis 10 ans.
Ce succès étriqué (1-0) est presque inespéré pour la sélection des Antilles françaises - non reconnue par la FIFA mais bien par la CONCACAF, l'organisateur du tournoi - qui n'avait pas disputé la Gold Cup depuis 10 ans.
Les moments forts de la rencontre Martinique - Canada
Dans leur premier match de la compétition, qui se dispute aux Etats-Unis, les "Matinino" ont longtemps dominé le Canada sans jamais réussir à faire sauter le verrou. Pas du tout impressionnés par l'enjeu ni par l'immensité du Rose Bowl de Pasadena en Californie, beaucoup moins rempli qu'en finale du Mondial 1994, les joueurs de Patrick Cavelan ont fait preuve d'une belle générosité tout au long du match, et d'un certain talent aussi à l'image de leur capitaine, Kévin Parsemain, danger permanent (20e, 21e, 48e et 50e). Les partenaires de Frédéric Piquionne et Olivier Thomert se sont également créés les meilleures occasions par Arnolin (41e) et Gustan (89e), longtemps sans réussite.
Battre le Panama pour accéder aux quarts
"On a la chance d'avoir des attaquants de bon niveau, même ceux qui jouent au pays et notre solidité défensive nous a permis de jouer la carte de l'offensive, a dit l'entraîneur martiniquais Patrick Cavelan. On a eu une quinzaine d'occasions, il faut qu'on progresse au niveau du réalisme mais le point positif c'est qu'on a jamais lâché, qu'on y a toujours cru.""Bravo à la Martinique , on savait qu'ils allaient être athlétiques et créer du danger offensif. Ils se sont battus jusqu'à la fin", a répondu en écho l'entraîneur
par intérim canadien Colin Miller, qui sera remplacé après la compétition par l'Espagnol Benito Floro, ex entraîneur du Real Madrid et de Villarreal.
Pour leur quatrième participation à cette compétition, mais la première depuis 2003, la Martinique a donc une occasion unique de rejoindre les quarts de finale. En battant le Panama, son prochain adversaire, vendredi 12 juillet, qui a dominé à la surprise générale le Mexique (2-1) dans l'autre match du groupe, les joueurs antillais accéderaient à coup sûr au tour suivant, comme en 2002.